Le lecteur biberonné aux aventures d'
Oliver Twist aux tendances Peaky Blinders va se sentir attiré par cette histoire ancrée en l'Angleterre en 1830, à la perspective pas très originale mais bien campée dans un terrain de jeu plutôt intéressant d'un point de vue socio-politique.
On découvre un univers plutôt saturé avec un anti-héros corrompu qui incarne les prémices de la police londonienne, ambitieux et amoral il est prêt à tout pour tirer avantage de sa position face à des aristocrates à la moralité encore plus douteuse.
La période historique évoque la lutte entre catholiques et protestants et la lutte du petit peuple pour faire face à la famine , nous laissant deviner les odeurs, le langage et une réalité bien glauque derrière les murs de briques rouges.
Une fois l'intrigue dépliée,
Andrew Pepper s'essouffle, ouvre la porte du four et le soufflé retombe. On tourne en rond dans une ritournelle inutile, lente et sans intérêt.
On se lasse, on s'impatiente en attendant un twist, une lumière, une nouvelle piste.
Les 200 dernières pages se lisent péniblement et des éléments trop prévisibles ainsi que des émotions un peu exagérées ne permettent pas de sauver la mise.