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Critique de flolunaire


Les cousins Boch (de l'industrie de porcelaine) veulent se frayer un chemin dans le monde artistique de la fin du XIX° siècle. A travers leur correspondance et celle de l'ami Tobias, le Paris de l'Expo universelle, la Bruxelles du salon des Vingt ou le Pont-Aven des peintres se mettent à vibrer.

Sérusier, Gauguin ou le fuyant Van Gogh prennent vie grâce aux lettres des trois personnages principaux. Mêlant fiction et faits réels, ce roman épistolaire permet de rendre plus vivants et proches ces phares de la peinture moderne. le mélange d'éléments humoristiques à certains plus dramatiques rend l'ensemble vivant et on est touché par le destin des protagonistes : Hazel, la femme peintre qui doit aller au-delà de la condition féminine, Hugo, le fils de famille qui décide de donner sa vie à la photographie et leur ami Tobias, peintre malade et sombre qui ne cesse de se débattre au milieu des affres de la création et du quotidien.
Une belle ode à cette époque et aux Arts qui s'émancipent. Un beau moment à passer en compagnie de tous ces personnages.
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