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Critique de pilyen


le roman est empreint de Japon. La vague du titre ne fait pas référence à Hokusaï mais au tsunami qui soudain inquiète Bertrand Berger-Lafitte, pas vraiment par rapport à la catastrophe humanitaire mais à celle plus personnelle qui risque de limiter l'écoulement de sa production de cognac dans l'île du Soleil Levant. Un gros égoïste de patron me direz-vous ? Un peu, sauf que soudain, une nuit, sa Mercedes que conduit Eddy son chauffeur, percute un faon sur une route de Charente. de cet accident assez banal, une certaine prise de conscience va germer dans la tête du négociant, lui faire regarder sa vie d'une façon nouvelle.
Avec des inspirations prises chez Murakami pour ces moments un peu oniriques et d'autres chez des auteurs anglais genre P G Woodehouse, pour les relations maître/valet, mais en nettement moins sautillant, le tout dans un décor à la Mauriac, Anne Percin m'a au départ pas mal intrigué. Avec son écriture classique, sans emphase, mais en parsemant cette histoire de beaucoup d'animaux ( faon, chien, corneille, chevaux, ... tiennent une place importante dans le récit) mêlés à tout un éventail d'odeurs, ce récit aux apparences banales et bourgeoises s'engageait dans les chemins d'un naturalisme un peu décalé, intrigant voire poétique. En plus la relation qu'entretiennent l'héritier des cognacs Berger-Lafitte et son chauffeur, toute empreinte de distance me paraissait aussi contenir une légère ambiguïté. Cet ensemble d'éléments donne à la première moitié du livre une atmosphère particulière qui laisse à penser que le roman va prendre une tournure vraiment originale.
Hélas, la suite préfère se diriger dans un développement de téléfilm pour soirée pépère devant France3.
La fin sur le blog
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