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Critique de umezzu


Pour les besoins d'un projet d'expo à New-York et de livre d'art, Alejandra « Alex » Varela est chargée par son éditeur de retrouver un graffeur mythique, le « Sniper ». « Sniper » s'est fait remarquer par la qualité de ses graffiti, mais aussi par son activisme auprès des autres graffeurs. Bombant des lieux toujours plus hauts, toujours plus surveillés, toujours plus risqués, il proclame « si c'est légal, ce n'est pas un graffiti ». Mais personne, hormis ceux qui ont participé à ses réalisations, n'a pu approcher « Sniper », qui reste un mystère. Alex retrace ses débuts à Madrid, où sa légende dans le milieu des graffeurs s'est bâtie. Mais suite à un accident mortel dans un des happenings que Sniper organisait, le père de la victime tombée d'un toit, le richissime Lorenzo Biscarrues, veut sa mort et engage des tueurs pour accomplir sa vengeance. Sniper, ou plutôt sa signature, dés lors ne réapparaît qu'occasionnellement. Alex suit sa trace à Lisbonne, à Vérone, à Naples. Mais manifestement elle n'est pas seule à vouloir retrouver Sniper. Et Sniper veut-il vraiment apparaître au grand jour comme un artiste comme les autres ?

Arturo Perez-Reverte profite des recherches d'Alex pour mettre en lumière cet art urbain qu'est le grafitti, ses liens avec les révoltes générationnelles, les désirs de liberté et d'affrontement avec la société. le graffeur, le vrai, celui qui n'agit que de façon clandestine, peut-il être récupéré par l'art, peut-il céder sa liberté pour devenir à son tour un tenant de l'art établi ? La problématique est remarquablement exposée, mais le livre n'emporte pas totalement.
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