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Critique de _BNFA


« Quis necavit equitem ? Qui a tué le chevalier ? » Cette phrase en latin apparaît aux rayons X sur La partie d'échecs, le tableau du peintre flamand Pieter van Huys que Julia, restauratrice d'art, expertise.
Van Huys n'existe pas : Pérez-Reverte l'a inventé. Son nom semble peut-être familier. Il nous suggère celui de Jan van Eyck, l'auteur du retable de L'Adoration de l'agneau mystique – ou peut-être encore celui de Pieter Huys, le maniériste anversois inspiré par Jérôme Bosch.
Le tableau, daté de 1471, montre deux chevaliers jouant aux échecs. Au second plan, une dame lit un livre d'heures, près d'une fenêtre qui révèle un paysage. La scène est représentée dans le style précis et réaliste typique de la peinture flamande De La Renaissance.
Des inscriptions abrégées en caractères gothiques désignent les personnages, dont une investigation dévoile l'identité sans dissiper le mystère. Julia se prépare à mener l'enquête dans le passé, avec la complicité de ses amis de longue date, la galeriste Menchu Roch et l'antiquaire César, et l'aide d'un joueur d'échecs talentueux qui parviendra à reconstituer la partie représentée par van Huys.
Cet assassinat non élucidé intrigue la restauratrice. Combien d'indices le peintre a-t-il semé sur la toile ? Que trouvera-t-elle dans les recoins oubliés de l'histoire de l'art ?
Parmi la galerie de personnages provocants et même équivoques que Pérez-Reverte nous dépeint, les meurtres s'enchaînent. Mais quel lien l'assassin De La Renaissance peut-il entretenir avec le tueur contemporain ?
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