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Critique de Taraxacum


Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils dansaient magnifiquement le tango....elle était la jeune épouse d'un compositeur célèbre, il était un danseur mondain quelque peu gigolo le jour et un voleur de bijoux la nuit, et ils étaient destiné à s'aimer, à ne pas se comprendre, à se croiser et se recroiser sur plusieurs décennies. Lui, c'était Max Costa, gosse pauvre de Buenos Aires, qui ne pardonnera jamais à sa maîtresse d'être issue d'un milieu aisé, elle, c'est la troublante Mecha aux yeux de miel, qui ne saisira jamais la nature réelle de ce qui sera le plus grand obstacle entre eux.
Trois rencontres, sur plusieurs jours chacune, détermineront tout ce qu'ils seront, perdront, apprendront....Du salon chic d'un paquebot traversant l'Atlantique à l'Italie, Max fuit Mecha et la recherche tour à tour, fasciné et terrifié, même s'il aime à croire que l'objet de la fascination est le somptueux collier de perles à son cou!
Comme toujours, c'est incroyablement prenant, Pérez-Reverte a un réel talent de conteur, et jamais autant que lorsqu'il trace des mondes qui s'éteignent, celui où Max trouve ses proies, ou des personnages qui pourraient être heureux mais ratent finalement le coche. On s'attache à Max et à ses fêlures, à Mecha et à son léger aveuglement, pas tellement au mari par contre: j'étais prête à l'apprécier avant que nous n'en apprenions plus sur sa relation avec Mecha, franchement malsaine, et Pérez-Reverte donne un peu dans le racolage facile sur ce point-là.
C'est une histoire d'échec, une histoire d'échecs aussi, et là je parle du jeu, une histoire de revanche ratée et d'amour comme on en rencontre une seule fois.
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