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Critique de Esorlecram


Je n'aime pas rouler dans le brouillard. Je n'ai donc pas aimé ce roman. Les cent premières pages se déroulent dans une vraie purée de pois. On se doute bien que cela se passe dans l'ex-Yougoslavie, vu la nationalité de l'auteur, mais on se demande où ce dernier veut en venir, de quoi s'agit-il exactement ?
Puis l'histoire se dévoile peu à peu, comme l'image dans le révélateur du photographe. Deux cousins reconstituent une équipe d'ouvriers d' « avant la guerre » et leur demandent de reconstruire une turbine d'un ancien modèle. Pour qui, pour quoi ? On se doute que tout ça n'est pas bien catholique, il y a du trafic d'armes là-dessous…
Robert Perisic aime le mystère, c'est clair. Lorsqu'il relate la conversation entre deux personnages, il faut parfois atteindre la fin du dialogue pour comprendre qui parlait. de plus, il est très bavard, et se lance souvent dans de longues tirades sybillines, parlant de tout, du système d'autogestion dont bénéficient les ouvriers, mais aussi d'amour et de bien d'autres choses.
Certaines parties du roman m'ont quand même plu : parlant d'un personnage, même secondaire, l'auteur ouvre souvent une longue parenthèse pour le décrire, pour raconter sa vie : cela n'ajoute rien à l'histoire, mais c'est vivant et…clair. La fin n'est pas mal non plus, très surprenante : une critique de ces snobs qui admirent n'importe quoi dès que l'on dit que c'est de l'art moderne ?
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