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Critique de Coetseslivres


2031. Depuis un an, une cité internationale a vu le jour sur la Lune. L'originalité de Lunarville tient dans le matériau utilisé pour sa construction : des « maisons vivantes » capables de se régénérer, de réguler l'atmosphère grâce à des « spores » incluses dans leur structure. Mais le contact a été brutalement rompu. Et personne ne sait pourquoi. Une mission de sauvetage est envoyée. Que trouveront-ils une fois sur place ? Y a-t-il des survivants ? Que s'est-il réellement passé ?
Je me suis laissée embarquer dans cette histoire avec un grand plaisir. J'ai été accrochée par la 4ème de couverture fort alléchante et je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvé dans ce livre la SF que j'aime. Un mystère qui plane, de l'action, un environnement qui n'est pas terrestre, une technologie avancée, mais qui reste envisageable. L'auteur a su expliquer juste ce qu'il faut pour que ça paraisse plausible et clair sans nuire à l'action ni être fastidieux. On n'est pas perdu parce que le contexte est présenté dans le premier chapitre, sans que cela soit long. Ensuite, c'est une ambiance de mystère, de stress et d'action qui s'installe pour monter crescendo jusqu'au final.
L'équipe de sauvetage est composée de 7 membres. Des scientifiques purs bien sûr, mais aussi un militaire, un ingénieur architecte, Matthew Ferguson, et une enquêtrice cyborg, Moyah Bheret. Bien évidemment il y a plus de personnages, mais ce sont ces deux-là qui m'ont le plus marquée.
Matthew n'était pas destiné à cette mission, il n'est pas entrainé pour ça. Plus à l'aise derrière un bureau que sur le terrain, qui plus est un terrain inconnu. Il fait de son mieux et se surpasse. Il est attachant parce que c'est quelqu'un d'ordinaire que rien ne prédestinait à cette aventure.
J'ai un petit faible pour Moyah. Moitié humaine, moitié machine suite à un grave accident qui autait du lui coûter la vie. Certains se demandent s'ils peuvent lui faire confiance. Ils sont gênés par cet aspect robotique qui transparait parfois. Elle est touchante parce qu'elle se rend compte que les autres la considèrent comme étant à part. Elle m'a fait penser à Steve Austin, l'homme qui valait trois milliards, sauf que ses améliorations à lui ne se voyaient pas. Alors que ce n'est pas le cas pour Moyah. C'est aussi ce qui la rend très différente aux yeux des autres, gênés par cet aspect inhabituel.
Un style agréable , une histoire qui tient en haleine, que demander de plus ? Un excellent moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.
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