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Critique de ameliedum


L'histoire se déroule de nos jours. Ariel, une grande scientifique, est aux premières loges pour assister aux dérèglements climatiques qui détruisent notre monde et Arold, son ami d'enfance multimillionnaire et investisseur de génie, est le témoin des dérives des riches toujours en quête de plus de pouvoir et d'argent. le livre raconte leurs retrouvailles et leurs tentatives pour améliorer la société et faire évoluer les pensées.
J'ai trouvé la première moitié du livre, qui est la romance entre les deux personnages, plutôt longue. D'abord parce qu'elle est assez classique, surtout dans la construction. Ensuite, parce que, dans toute cette partie, Ariel et Arold sont pratiquement les deux seuls personnages mis en scène, donnant lieu à une romance linéaire et sans enjeux. Enfin, toutes sortes de coïncidences apparaissent et c'est un peu flou. On comprend qu'il va se passer quelque chose qui nous dépasse, mais on attend… pendant une bonne centaine de page.
Heureusement, ce livre n'est pas une romance et David Perroud a une passion pour les sciences. L'histoire prend alors un virage à 90 degrés où les héros se lancent dans une aventure beaucoup plus intéressante. Malgré des passages d'explications scientifiques qui m'ont paru un peu long et parfois répétitifs.
Mais la particularité du livre est là pour moi : ce n'est pas vraiment un roman. L'auteur nous fait réfléchir, nous parle de la vraie éthique, des pièges de notre système financier, des sorties hors du corps, de la physique quantique qui pourrait être la solution à de nombreuses questions, c'est pour cela que le livre ne nous tombe pas des mains, il nous parle de nous et du fait qu'on est tous à deux doigts d'être heureux.
Finalement, que vous croyez ou non aux expériences de mort imminente ou à la survie de l'âme n'est pas important. Ce qui l'est, c'est que le livre soulève la question et nous recentre sur l'humain.

Dernière chose : même si l'ouvrage se lie très bien tout seul, il est une sorte de suite de Voyage entre deux vies, qui vaut peut-être le coup d'être lu avant.
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