Oliver Rathbone, récemment anobli, reçoit la visite d'une comtesse d'un petit état germanique, accusée de diffamation. Elle prétend qu'un de ses compatriotes, un prince qui a abdiqué par amour, aurait été assassiné par son épouse, héroïne tragique dont l'histoire a ému toute l'Europe. Subjugué par cette femme dont l'éclat le dispute à la droiture, Oliver accepte de la défendre et demande à Monk de trouver des preuves du meurtre pour disculper la comtesse.
Comme toujours
Anne Perry sait à merveille ressusciter l'atmosphère victorienne, mais même si j'ai eu plaisir à retrouver les personnages principaux, j'ai trouvé l'intrigue longue et le dénouement artificiel. Pendant tout le livre on assiste aux errements des deux hommes. Monk ne trouve rien et c'est Esther qui, in extremis, rencontrant la comtesse comprend ce qui s'est passé sans qu'on ait eu les éléments pour le faire. On se doute que la famille dans laquelle elle travaille va jouer un rôle dans l'intrigue, mais les révélations du procès ressemblent un peu à un deus ex machina et les révélations à propos de Gisela, dont on n'a jamais le point du vue, m'ont paru manichéennes.
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