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William Monk tome 7 sur 24
EAN : 9782264054777
416 pages
12-21 (05/05/2011)
3.53/5   95 notes
Résumé :
Le célèbre avocat britannique, Oliver Rathbone, récemment anobli par la Reine Victoria, reçoit une curieuse visite, celle de la comtesse Zorah Rostova. Celle-ci est poursuivie en diffamation par la princesse Gisela qu'elle accuse d'avoir assassiné son mari, le prince Friedrich, héritier déchu d'un petit État allemand en proie à de graves difficultés politiques. Elle n'a aucune preuve, mais de fortes intuitions. Si fortes qu'elle réussit à convaincre l'avocat de s'oc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Septième aventure du trio William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone.


Rathbone reçoit comme nouvelle cliente la comtesse Zorah Rostova. Cette dernière est poursuivie pour diffamation par la princesse Gisela qu'elle accuse d'avoir assassiné son mari. Rathbone accepte par défis de plaider sa cause et fait appel à Monk pour lui apporter des éléments de preuves permettant de prouver les dires de la comtesse. Choses difficiles pour notre enquêteur qui malgré ses voyages à Venise, à Felzbourg ne semble pas du tout avancé.
Le procès semble mal se présenter... surtout lorsque les accusations en diffamation se transforment en tentative d'assassinat. Il n'est plus question d'une pénalité financière pour la comtesse Zorah Rostova, mais de sa vie. Si elle ne prouve pas ses accusations, la potence sera la dernière chose qu'elle connaîtra...


Ce septième roman est passionnant d'un point de vue historique et judiciaire. La création de l'Allemagne qui est en réalité une association de différentes principautés est plutôt bien relatée. le lecteur suit avec plaisir les descriptions d'Anne Perry concernant les princes et les princesses exilés, errant d'état et état tout en espérant un retour au sein des leurs.

Par contre, l'intrigue en elle-même est en deux temps. La première partie du roman manque cruellement de suspens et de vie. Rathbone et Monk peinent à obtenir des informations permettant d'étayer leurs dires... et cela devient vite pour le lecteur "gavant". Heureusement, la seconde intrigue concernant Hester Latterly relève un peu le rythme avec une histoire romantique faisant réapparaître un personnage touchant d'une précédente enquête : Victoria Stanhope croisée dans Vocation Fatale.
La seconde partie est rythmiquement plus intense et intéressante avec une action en route et des rebondissements en pagaille.


L'autre élément sympathique de cette série concerne notre trio. Voir nos deux héros masculins prendre conscience de leurs intérêts pour Hester Latterly est agréable. Certes, la demoiselle possède un sale caractère, ose dire et faire des choses que les femmes de son époque et de son statut social ne ferraient pas... mais elle est plus vraie, plus humaine.


Comme toujours, Anne Perry nous plonge dans une Angleterre victorienne avec ses codes stricts, ses intrigues et ses complots. Ce roman n'est pas mon préféré en raison de cette disparité rythmique entre le début et la fin, mais il se laisse lire avec plaisir.

Vivement la suite... qui promet !!
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Livre acheté avec un lot sur Facebook en 2019. Il aura fallu l'aide de la pioche d'Août et de Phoenicia pour que je le sorte enfin de ma pal. Je connais l'auteure de nom mais ça sera mon tout premier d'elle. Étant le tome 7 de la série Monk, j'espère ne pas avoir de difficulté pour me plonger dans l'histoire.

Je ne relis pas souvent un résumé avant une lecture mais dans celui-ci, il y a une belle coquille (« époux » pour « épouse »). Je ne suis pas fan des longs chapitres de 50p mais le style de l'auteure est agréable. Les personnages sont intéressants à suivre et la plupart des dialogues ne sont pas piqués des vers, les réparties sont souvent cinglantes (pour mon plus grand bonheur). Par contre, plus on avançait dans l'histoire et plus l'excès de détails m'agaçait. Descriptions des lieux et des personnes alors que l'enquête policière est à peine effleurée. Par ailleurs, le changement de narrateurs me gênait un peu (trois en tout). Pourquoi pas un seul narrateur puisqu'il s'agit d'une enquête de William Monk ? du coup, j'y trouvais de moins en moins d'attrait. Je comprends l'intérêt d'alterner plusieurs personnages mais dans une enquête policière, j'ai un peu plus de mal à m'y faire. Par ailleurs, la trame politique liée à l'unification, ou non, à une grande Allemagne me perdait complètement, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé… Ça se laisse lire mais je finissais par m'ennuyer souverainement à cette lecture. Je ne lui trouvais plus l'attrait d'une enquête policière dépaysante comme le dit Michel Parouty. L'histoire me paraissait finalement trop décousue pour que mon attention y reste ancrée de façon assidue. Beaucoup trop de descriptions en tous genres et d'explications sur les personnages principaux alors que ce récit est le 7ème de la série. du coup, j'ai abandonné à même pas un quart du volume car je m'y ennuyais trop.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une déception pour ma part d'autant plus que le début me plaisait beaucoup mais l'auteure m'a perdu entre les personnages narrateurs, les détails, les descriptions et la trame politique. Dommage pour moi mais si j'en ai l'occasion (boite à livre ou autre), je tenterai peut-être un tome de sa seconde série pour avoir un avis définitif de sa prose. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Encore un Anne Perry qui se lit d'une traite. Alors que je commençais le tome suivant, je me suis rendue compte d'avoir omis un tome, celui-ci. Abandonnant aussitôt le prochain tome pour me plonger dans celui-ci, je me suis vite rendue compte que je n'arrivais à m'immerger totalement dans l'histoire, comme c'est le cas des autres enquêtes de Monk, ce qui lui a coûté une étoile.

Commençons par le positif avant d'expliquer le bémol. Pour commencer, j'ai pris plaisir à retrouver ce trio, Monk/ Hester/ Rathbone. Des séries d'Anne Perry, je préfère celle de Monk car elle permet plus d'approche et un autre regard sur les enquêtes. Plus d'approche grâce à Hester, infirmière. Un autre regard car les enquêtes sont toujours suivies d'un procès, ce que j'apprécie autant que l'enquête elle-même. Ici, Anne Perry reprend les mêmes procédés et ne nous déçoit pas. L'affaire? Une comtesse allemande accusée de diffamation, car elle crie à torts et à travers qu'une princesse aurait assassiné son époux, alors qu'ils représentent à tous deux Roméo et Juliette des temps modernes. L'enquête paraît mal assurée, Rathbone, séduit par la comtesse intrépide, fait le choix malheureux d'accepter de la défendre et requiert l'aide de Monk pour enquêter, ainsi que celle d'Hester, qui, par une heureuse coïncidence, travaille dans une famille allemande auprès de leur fils récemment invalide... L'enquête laisse bientôt entendre des possibilités de meurtres pour raisons politiques et Monk se retrouve à parcourir l'Europe, de Venise à la principauté allemande concernée.

Par ce biais, Anne Perry nous en apprend plus sur la situation vénitienne tout comme sur la situation allemande lors du siècle élisabéthain, pour mon plus grand plaisir.

Aussi, où est le mais? Eh bien, il se situe dans le fait que l'enquête piétine beaucoup trop à mon goût. Les révélations qui nous arrachent des "wahou", sont présentes, n'en doutez pas. La chute est toujours aussi réussie que dans les autres tomes. Mais avant ça, il faut se farcir beaucoup trop de pages sur des piétinements et ça gâche mon rythme de lecture habituel quand je dévore un Anne Perry.



Pour avoir lu le début du prochain tome, je sais déjà que je vais le poursuivre rapidement.

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Oliver Rathbone peut être fier de sa réussite professionnelle. La reine l'a anobli. La satisfaction est sans orgueil, elle est juste, méritée, en récompense d'un travail accompli honorablement, avec la plus grande droiture.
Alors qu'il est prêt à clore un dossier, il reçoit la visite de la comtesse Zorah Rostova. Accusée de diffamation, elle souhaite l'engager pour sa défense. L'affaire est délicate car elle met en scène la haute aristocratie allemande.
L'attention d'Oliver est partagée. Il écoute l'histoire et admire la comtesse. Cette femme est particulière, éblouissante. Elle se moque des convenances, elle pourrait même paraître vulgaire. Et ses yeux, des yeux de chat, verts, en amande, pétillants d'intelligence et d'ironie, sont fascinants. Il est subjugué.

L'affaire… Elle accuse la princesse Gisela d'avoir assassiné son mari, le prince Friedrich, en l'empoisonnant. Lors d'une partie de chasse sur le domaine de Lord Wellborough, le prince était tombé de cheval. Sa convalescence devait se terminer par une mort suspecte, certainement due à un poison. Ce qui pimente la calomnie, c'est que la comtesse avait eu une relation passionnée avec le prince, avant son mariage. La princesse Gisela lui intente donc un procès pour de scandaleuses médisances et atteinte à son honneur.

Oliver accepte tout en songeant que cela sera difficile et embarrassant. Et ce n'est pas son père qui dirait le contraire. Il souhaiterait que son fils refuse la défense qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur sa carrière.
Aucun indice, aucune suspicion, pour étayer un début d'accusation, seule la conviction d'une femme pour débuter une enquête… c'est très ténu ! Il n'y a qu'une solution, faire appel à Monk.

De son côté, Hester est embauchée pour s'occuper d'un jeune homme infirme. C'est Lady Callandra qui lui a procuré cet emploi d'infirmière particulière dans la demeure du baron Ollenheim. A l'écart de l'enquête, elle n'en est pas moins attentive. Les journaux relatent l'affaire avec gourmandise et dans le microcosme aristocratique, les commérages alimentent les causeries. de plus, les confidences récoltées auprès des Ollenheim, originaires de Felzbourg, peuvent apporter quelques informations utiles à Oliver et Monk. Etrangement, elle a déjà offert sa sympathie à l'une des parties… Monk, ne dit-il pas d'elle qu'elle est « dogmatique et insupportable » ?

Le mobile ? Affaire passionnelle, vengeance, ou crime politique ?
Les Etats allemands se réunifient, on parle de Grande Allemagne, l'Europe évolue, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Les enjeux politiques sont colossaux.

Monk quitte le sol anglais pour Venise et Felzbourg. Il n'est pas sûr qu'il reviendra avec des indices, mais cette distance, lui permettra de clarifier certains de ses sentiments…

Septième tome de cette saga, j'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver nos personnages, Hester, Monk et Rathbone. Cette histoire mêle plusieurs sujets ; la politique, l'amour, la haine et la compassion.
La lecture a été moins aisée que les précédentes car elle raconte une toile de fond historique assez développée, avec la situation politique que traverse l'Allemagne en cette époque. J'avais déjà ressenti la même chose en lisant « Avant la tourmente » qui traitait de l'Irlande. L'enquête a paru plus lente et décousue, moins compacte et palpitante (j'oserai même dire un peu ennuyeuse…).
L'auteur renvoie souvent dans ses livres le lecteur, à des évènements tirés des autres épisodes. Dans celui-ci, Victoria Stanhope, « Vocation fatale », fait son apparition ; ces instants sont émouvants, car c'est une personne abimée qui parle de douleur, de reconstruction, de courage et de dépassement de soi.
Les crinolines diminuent d'ampleur, les femmes s'affirment un peu plus, elles sont la clé des mystères, à un bal, Monk danse toute une nuit avec une comtesse, il cherche encore ses souvenirs dans ses moindres gestes, Hester paraît plus belle, elle est toujours impertinente, Oliver ne sait plus quoi penser…. nous évoluons dans cette histoire sans déplaisir et je ne vois aucune objection à continuer la suite…
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Je pense que plus personne n'a de doute quand au fait que j'adore la série Monk de Anne Perry, voici le tome 7 et je suis toujours au rendez-vous, toujours aussi fan. Il est beaucoup question d'Oliver dans ce tome-ci, il accepte d'assurer la défense de Zorah mais le cas semble vraiment désespéré, il n'est guidé que par ses sentiments et ne tardent pas à regretter sa décisions. Aider de Monk et indirectement d'Hester, tout semble perdu d'avance. C'est ce que j'adore dans ces bouquins, on ne sait pas où on va, on ne connait pas du tout la solution. J'avoue que si des fois des indices nous sont donnés, là tout est dit à la fin mais ça ne m'a pas dérangé parce que je me doutais quand même qu'il y avait quelque chose de louche dans tout ça. Un reproche néanmoins que j'ai à faire dans ce tome, c'est que l'histoire tourne principalement autour de la politique et j'avoue qu'au bout d'un moment ça m'a un peu gonflé, d'autant plus que c'était parfois super répétitif, ceux qui étaient pour l'indépendance et ceux pour l'unification, et pourquoi, et comment… C'était un peu saoulant je l'avoue, mais tout le reste était génial. Monk m'a énervé à un moment mais il se rattrape vite, et ses réflexions dans ce tome sont vraiment cool, surtout envers Hester. J'ai beaucoup aimé Oliver aussi, même s'il se met dans de sacrés ennuies le pauvre. Et j'ai totalement adoré Hester, si elle m'énervait avant, dans ce tome là je l'ai parfaitement adoré du début à la fin, cette femme est géniale et plus je la connais plus je l'adore ! Elle dit des choses très justes, elle n'a pas sa langue dans sa poche, elle est très droite, très directe et très loyale. En plus elle est maligne, alors même si des fois elle s'énerve trop vite ou elle peut se montrer agaçante, je l'adore tout simplement. Je suis aussi tout simplement fan du Monk/Hester et de leur relation qui avance tout doucement. Bref j'adore ces livres, cette capacité à nous mener en bateau, à nous balader et puis à nous montrer la vérité. J'adore aussi comment sont menés les procès, même si des fois Oliver a beaucoup de chances. C'est juste génial et vu comment se termine celui-ci j'ai très hâte de lire la suite (j'ai toujours hâte !).
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Il [Monk] quitta Venise à regret. Sa beauté était inégalable, il ne verrait plus jamais la lumière se refléter sur l’eau sans penser à elle. On y sentait pourtant une certaine tristesse, la ville se délabrait, une armée étrangère l’occupait, ses habitants se tournaient vers le passé tout en combattant, déçus et furieux, pour un avenir meilleur. Soumis, les Vénitiens attendaient leur revanche ; étrangers à une culture aussi exquise qu’ancestrale, les Autrichiens se mouvaient dans un milieu qui les rejetait ; les exilés vivaient de leurs souvenirs et de rêves auxquels ils ne croyaient plus.
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— Ce ne sont que cancans et rumeurs.
— Je ne colporte jamais les cancans, déclara le colonel Keogh avec fatuité. C’est une habitude pernicieuse.
— Pas étonnant que vous soyez si rasoir, marmotta Mrs. Lacey.
Le colonel pivota et la fusilla du regard.
— Je vous demande pardon ?
— Je m’étonnais qu’il y ait tant de monde ce soir, rectifia-t-elle sans sourciller en lui retournant un regard vide.
— Tant de monde ?
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La jalousie corrompt l’âme et pousse à commettre n’importe quelle infamie, même la plus vile et la plus basse.
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Ils sont nombreux, ceux qui profitent de la guerre... Ils y voient une occasion de s’enrichir grâce aux ventes d’armes, de munitions, de chevaux, de rations, d’uniformes, de toutes sortes de choses.
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La peur est le catalyseur universel qui fait tomber les masques et les conventions artificielles derrière lesquels chacun se protège.
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