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Critique de saigneurdeguerre


La Poisse, tel est mon surnom. Je suis un semi-orc, un mélange de gobelin et d'orc. Pourquoi « La Poisse » ? C'est une longue tradition familiale. Une cochonnerie de sorcier arriéré a jeté un sort à un de mes ancêtres il y a des centaines d'années. Depuis, le premier-né de chaque fratrie de la famille se tape ce fardeau.

La poisse, ça tue pas, ça abîme, ça endurcit son gobelin… Mais là, avec deux couteaux plantés dans le dos, c'est peut-être très joli comme décoration, mais cela vous affaiblit un Orkelin. Je n'ose pas me les arracher de peur de me vider de tout mon sang. Il faut que je retrouve les survivants de ma compagnie. Et pour ça, il faut que je pénètre dans cette maudite ville où ma compagnie a été piégée… Mais… Mais j'hallucine ! Je vois et j'entends Pépère, mon grand-père mort il y a vingt ans. Qu'il a l'air con avec cette flèche plantée dans le ciboulot ! Mais qu'est-ce qu'il me veut ?

Critique :

Après avoir dévoré les 4 premiers tomes d'Orcs et Gobelins, mon enthousiasme retombe quelque peu avec ce cinquième album qui fait la part belle à la sorcellerie. Olivier Peru nous assène un scénario bien construit de Dark Fantasy où les fantômes vivent parmi des vivants qui ont souffert quelques ratés à la conception. Ces monstruosités plairont sans nul doute aux adeptes des films d'horreur dont je ne suis pas. Je n'ai jamais apprécié un seul massacre à la tronçonneuse ni la moindre « carie » même si mon dentiste est un ami. du coup, même si Benoît Delac a conçu un excellent story-board et que Stefano Martino a montré un sacré coup de patte pour le dessin, J. Nanjan soignant les couleurs, ce n'est pas l'album que je glisserai dans mon panthéon de la BD d'heroic-fantasy.
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