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Critique de fleursdesureau
L'histoire est celle d'une jeune française qui fuit dans les rues de New-York, ville qu'elle ne connaît pas, de nuit. Tout se déroule en double temporalité, entre ses souvenirs (et comment elle en est arrivé là), mais aussi ses rencontres, bonnes comme moins bonnes, avec ces étrangers dont elle parle à peine la langue.
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Extrêmement bien écrit, très intéressant, un livre qui parle de harcèlement, de psychologie de l'adolescence et de culture du machisme. Un livre que j'ai lu en LC avec @laurie__lit, qui en a conclu que c'était un livre qu'on devrait donner aux adolescents en général - tout à fait d'accord.
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Au premier abord, j'ai trouvé que le défaut principal de ce livre était justement de souvent trop diaboliser les personnages de sexe masculin (avec ces petites phrases qui disent « les garçons (pas tous, mais presque) »). Il y a plus de mauvaises rencontres, les bonnes avec des femmes, la balance est plutôt déséquilibrée. Mais comme chaque rencontre est différente avec son message ou son échange particulier, c'est intéressant.
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Mais dans ses remerciements, Eric Pessan écrit « A mes filles qui, je l'espère, ne seront pas des victimes. A mes garçons qui ne seront pas des prédateurs. Et vice-versa », et ce petit vice-versa a rétablit une sorte de justice pour moi. En tout cas, ils résument parfaitement le propos de l'auteur.
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𝙹𝚎 𝚗𝚎 𝚜𝚊𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚜𝚒 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚞𝚝𝚎 𝚛𝚎𝚟𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚕𝚘𝚗𝚐𝚞𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚍𝚘𝚖𝚒𝚗𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚖𝚊𝚜𝚌𝚞𝚕𝚒𝚗𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚕𝚒𝚐𝚒𝚘𝚗, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚜𝚘𝚌𝚒𝚎́𝚝𝚎́. 𝙻𝚎𝚜 𝚏𝚒𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚐𝚛𝚊𝚗𝚍𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚟𝚒𝚎 𝚊̀ 𝚜𝚎 𝚙𝚛𝚘𝚝𝚎́𝚐𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚜𝚝𝚞𝚙𝚒𝚍𝚒𝚝𝚎́ 𝚟𝚒𝚘𝚕𝚎𝚗𝚝𝚎 𝚎𝚝 𝚟𝚞𝚕𝚐𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜. 𝚂𝚊𝚗𝚜 𝚍𝚘𝚞𝚝𝚎 𝚊𝚞𝚛𝚊𝚒𝚝-𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚕𝚕𝚞 𝚚𝚞𝚎, 𝚍𝚎̀𝚜 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝𝚎 𝚎𝚗𝚏𝚊𝚗𝚌𝚎, 𝚕𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜 𝚊𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚗𝚝𝚎𝚗𝚍𝚞 𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 " 𝚌𝚎 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚐𝚛𝚊𝚟𝚎, 𝚊̀ 𝚌𝚎𝚝 𝚊̂𝚐𝚎 𝚕𝚊̀, 𝚒𝚕𝚜 𝚓𝚘𝚞𝚎𝚗𝚝".
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Extrêmement bien écrit, très intéressant, un livre qui parle de harcèlement, de psychologie de l'adolescence et de culture du machisme. Un livre que j'ai lu en LC avec @laurie__lit, qui en a conclu que c'était un livre qu'on devrait donner aux adolescents en général - tout à fait d'accord.
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Au premier abord, j'ai trouvé que le défaut principal de ce livre était justement de souvent trop diaboliser les personnages de sexe masculin (avec ces petites phrases qui disent « les garçons (pas tous, mais presque) »). Il y a plus de mauvaises rencontres, les bonnes avec des femmes, la balance est plutôt déséquilibrée. Mais comme chaque rencontre est différente avec son message ou son échange particulier, c'est intéressant.
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Mais dans ses remerciements, Eric Pessan écrit « A mes filles qui, je l'espère, ne seront pas des victimes. A mes garçons qui ne seront pas des prédateurs. Et vice-versa », et ce petit vice-versa a rétablit une sorte de justice pour moi. En tout cas, ils résument parfaitement le propos de l'auteur.
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𝙹𝚎 𝚗𝚎 𝚜𝚊𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚜𝚒 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚞𝚝𝚎 𝚛𝚎𝚟𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚕𝚘𝚗𝚐𝚞𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚍𝚘𝚖𝚒𝚗𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚖𝚊𝚜𝚌𝚞𝚕𝚒𝚗𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚏𝚊𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚕𝚒𝚐𝚒𝚘𝚗, 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚜𝚘𝚌𝚒𝚎́𝚝𝚎́. 𝙻𝚎𝚜 𝚏𝚒𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚐𝚛𝚊𝚗𝚍𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚟𝚒𝚎 𝚊̀ 𝚜𝚎 𝚙𝚛𝚘𝚝𝚎́𝚐𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚜𝚝𝚞𝚙𝚒𝚍𝚒𝚝𝚎́ 𝚟𝚒𝚘𝚕𝚎𝚗𝚝𝚎 𝚎𝚝 𝚟𝚞𝚕𝚐𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜. 𝚂𝚊𝚗𝚜 𝚍𝚘𝚞𝚝𝚎 𝚊𝚞𝚛𝚊𝚒𝚝-𝚒𝚕 𝚏𝚊𝚕𝚕𝚞 𝚚𝚞𝚎, 𝚍𝚎̀𝚜 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝𝚎 𝚎𝚗𝚏𝚊𝚗𝚌𝚎, 𝚕𝚎𝚜 𝚐𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗𝚜 𝚊𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚗𝚝𝚎𝚗𝚍𝚞 𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 " 𝚌𝚎 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚐𝚛𝚊𝚟𝚎, 𝚊̀ 𝚌𝚎𝚝 𝚊̂𝚐𝚎 𝚕𝚊̀, 𝚒𝚕𝚜 𝚓𝚘𝚞𝚎𝚗𝚝".
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