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Critique de polarjazz


Est-ce que les poètes sont prédisposés à succomber aux addictions ? Peut-être est-ce juste une impression, mais il semble que les poètes meurt peu de vieillesse. Fernando Pessoa succombe à 47 ans, détruit par l'alcool.
Quel poète !
"Non, non, je ne veux rien. / J'ai déjà dit que je ne voulais rien. / Epargnez-moi vos conclusion ! / L'unique conclusion c'est crever."
Il porte sur le monde qui l'entoure un regard acéré, lucide, sans complaisance. Il perd son père à cinq ans et l'une de ses demi-soeurs. le deuil lui a fait l'âme obscure.
C'est le titre qui a éveillé mon désir d'achat. Et Puis, j'ai visité Lisbonne, une belle ville.
Ce passage m'a particulièrement plu : "Et je me dis : peut-être n'as-tu jamais vécu, étudié, aimé ni cru" ; et celui-ci : "Demain je vais m'asseoir à mon bureau pour conquérir le monde"
Fernando Pessoa est un auteur hétéronyme. C'est un mot que je ne connaissais pas.
La poésie de Fernando Pessoa résonne en moi. Elle fouille mon âme, laboure mon esprit, pilonne mon coeur. Elle me dilate. Elle m'inspire.
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