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Critique de Unelectricebretonne


Deauville, 1920. C'est le temps des bains de mer, de l'Art déco, de l'absinthe et des grandes découvertes scientifiques. Depuis sa villa, le duc du Penny, également appelé Viktor Scorpion, fait des recherches botaniques peu fructueuses. Las, il lit un article qui va tout changer dans la revue Petrichor : les cheveux permettraient de mieux faire pousser les plantes. Ce document coïncide avec la rencontre marquante de l'éblouissante Violante Pericon, et ses recherches prennent alors un tournant glauque et obsessionnel...

J'ai beaucoup aimé ce premier roman de Jessica Peter, qui me l'a gentiment envoyé, ce dont je la remercie chaleureusement. J'ai été captivée par la première moitié du roman, et même si mon intérêt s'est émoussé au chapitre 7 (que j'ai trouvé trop long et sans grande plus-value pour l'ensemble), il y a une vraie maîtrise de la narration, de la construction des personnages, et du climax. On est spectateur de la folie de Viktor et de ses méandres toujours plus sournois, sans savoir qui va pouvoir l'arrêter et comment. Il se dégage aussi une grande sensualité puisque les plantes créées le sont à partir de femmes et qu'elles leur ressemblent en de nombreux aspects qui ne laissent pas insensible le chaste Viktor. J'ai aimé me plonger dans cette ambiance particulière, avec des références intertextuelles et surtout, de nombreux détails autour de la couleur qui m'ont beaucoup plu (surtout quand elles font écho à des pierres magnifiques). Mes compétences botaniques sont plus limitées et je n'ai pas toujours pu me figurer chaque fleur ou arbuste, mais cela n'est pas gênant. Évidemment, cela pose en creux, de manière directe ou métaphorique par le biais des plantes, la question de la place des femmes (domestiques ou non), de leur vulnérabilité et de leur sexualité, mais on se penche aussi sur la recherche scientifique, et jusqu'à quelles extrémités on est parfois capable d'aller au nom de la science.
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