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Critique de Sharon
J'espère que le tome 2 paraîtra bientôt, donc j'espère que le tome 1 remportera un grand succès.
Nous sommes à Londres, nous sommes en Angleterre, nous sommes sous le règne de la reine Victoria et Everly subit ce que les jeunes filles un peu sensibles, un peu différentes, subissent : elle est priée de se faire le plus discrète possible, de rentrer dans le rang. Il faut dire qu'à l'époque (même si nous sommes dans un univers de fantasy) les femmes n'ont guère de possibilité d'affirmer leur personnalité : elles sont à la merci d'un père, qui a tout pouvoir sur elle, y compris de la marier - avec un homme qui lui convient à lui.
Everly sait que cette menace plane au-dessus de sa tête. Elle sait qu'elle doit prendre son traitement - ce que je nommerais sa camisole chimique. Note : que l'on soit au XIXe siècle ou au XXIe, combien de femmes sont priées de ne pas montrer d'émotions, de colère, de différences, sous peine d'être qualifiée d'hystérique ? En 2023, les femmes sont encore obligées de démonter tous les clichés liées à ce terme, à cette "maladie", alors en 1895, Everly ne peut faire grand chose. C'est ce qui m'a marqué dans ce livre.
Et pourtant. Elle prend une décision courageuse. Pour son frère jumeau, qui a disparu depuis dix ans. A son tour, elle parvient à résoudre l'énigme qui la mène au manoir de Faerywood, le manoir des faes maudits. le lecteur se retrouve alors face à un univers mystérieux, qu'il découvre en même temps qu'Everly - elle-même surprise par ce qu'elle découvre. Et pourtant... elle a toujours vécu avec toutes les légendes liées aux faes, avec le retour de ceux qui ont tenté de percer l'énigme et n'y sont pas parvenus - ou leur non-retour, comme c'est le cas pour Jake. Un univers cruel ? Oui. Un univers qui pourtant, quand on découvre le personnel humain, le cadre, puis les faes, semble presque doux et policé. Un univers qui cache bien des pièges, qui laisse soupçonner bien des horreurs. Un univers à la fois effrayant et attrayant. Je ne me suis pas demandée dans quel état Everly et les autres concurrents dans quels états ils allaient s'en sortir, je me suis demandée s'ils allaient s'en sortir, même si celui qui apparaît comme le porte-parole des faes, le bel Indra (mais tous les faes sont beaux, ils le sont toujours) se veut toujours rassurant. Note : Everly se rend bien compte de la beauté des faes, ce n'est pas pour cette raison qu'elle éprouve des sentiments amoureux pour eux. Non, c'est autre chose. Elle se veut aussi sur ses gardes, parce qu'elle n'oublie pas pourquoi elle est là.
Le temps fort de ce premier tome ? le dénouement. Une vraie claque. de même que l'épilogue, qui donne un tout autre éclairage à ce que l'on vient de lire.
Prête pour le tome 2.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Nous sommes à Londres, nous sommes en Angleterre, nous sommes sous le règne de la reine Victoria et Everly subit ce que les jeunes filles un peu sensibles, un peu différentes, subissent : elle est priée de se faire le plus discrète possible, de rentrer dans le rang. Il faut dire qu'à l'époque (même si nous sommes dans un univers de fantasy) les femmes n'ont guère de possibilité d'affirmer leur personnalité : elles sont à la merci d'un père, qui a tout pouvoir sur elle, y compris de la marier - avec un homme qui lui convient à lui.
Everly sait que cette menace plane au-dessus de sa tête. Elle sait qu'elle doit prendre son traitement - ce que je nommerais sa camisole chimique. Note : que l'on soit au XIXe siècle ou au XXIe, combien de femmes sont priées de ne pas montrer d'émotions, de colère, de différences, sous peine d'être qualifiée d'hystérique ? En 2023, les femmes sont encore obligées de démonter tous les clichés liées à ce terme, à cette "maladie", alors en 1895, Everly ne peut faire grand chose. C'est ce qui m'a marqué dans ce livre.
Et pourtant. Elle prend une décision courageuse. Pour son frère jumeau, qui a disparu depuis dix ans. A son tour, elle parvient à résoudre l'énigme qui la mène au manoir de Faerywood, le manoir des faes maudits. le lecteur se retrouve alors face à un univers mystérieux, qu'il découvre en même temps qu'Everly - elle-même surprise par ce qu'elle découvre. Et pourtant... elle a toujours vécu avec toutes les légendes liées aux faes, avec le retour de ceux qui ont tenté de percer l'énigme et n'y sont pas parvenus - ou leur non-retour, comme c'est le cas pour Jake. Un univers cruel ? Oui. Un univers qui pourtant, quand on découvre le personnel humain, le cadre, puis les faes, semble presque doux et policé. Un univers qui cache bien des pièges, qui laisse soupçonner bien des horreurs. Un univers à la fois effrayant et attrayant. Je ne me suis pas demandée dans quel état Everly et les autres concurrents dans quels états ils allaient s'en sortir, je me suis demandée s'ils allaient s'en sortir, même si celui qui apparaît comme le porte-parole des faes, le bel Indra (mais tous les faes sont beaux, ils le sont toujours) se veut toujours rassurant. Note : Everly se rend bien compte de la beauté des faes, ce n'est pas pour cette raison qu'elle éprouve des sentiments amoureux pour eux. Non, c'est autre chose. Elle se veut aussi sur ses gardes, parce qu'elle n'oublie pas pourquoi elle est là.
Le temps fort de ce premier tome ? le dénouement. Une vraie claque. de même que l'épilogue, qui donne un tout autre éclairage à ce que l'on vient de lire.
Prête pour le tome 2.
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