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Critique de topocl


Notre narrateur est bien malheureux
Déjà, tout petit, il voulait être blond et non brun, pour ressembler à sa maman plutôt qu'à son papa, et ne pas se sentir exclu de la famille
Tout jeune , communiste, il a abandonné ses études pour l'usine, et cela l'a éloigné de sa maman qui voulait le voir sortir de cette condition ouvrière. C'était une erreur, d'ailleurs.
Là, il est en train de divorcer de l'amour de sa vie (ils étaient pourtant très amoureux, au début).
Ah... et puis sa maman a un cancer. Sans vouloir le reconnaître, il s'en fout un peu, ses malheurs étant quand même bien suffisants, mais cela leur donne l'occasion de nous convier à des espèces de retrouvailles distantes, (manquées ou pas, on ne le saura pas) au Danemark , pays natal de cette mère.
Pour comble de tout, il tombe à l'eau maladroitement en descendant d'une barque (où il ruminait sombrement), et sa mère lui donne d'anciens habits de son père pour se changer. Ils lui vont comme un gant (vous voyez le symbole?).
Ca se passe au moment de la chute du mur de Berlin, alors, dans ce paysage grisaillou, il y a peut-être un espoir, veut-il bien concéder à la dernière page (c'était ça, le retournement final dont j' espérais qu'il allait donner un sens au roman et qui m'a fait tenir jusqu'au bout).

Je vous la fais courte, les poncifs ne s'arrêtent pas là.
C'est d'un pointilleux dans le détail pas intéressant côté description, terre à terre dans le dialogue, creux à force de réserve et de « pudeur ». Ca veut nous faire sentir à quel point l'auteur maîtrise les émotions . C'est tellement réussi dans cette distance, qu'on se fout complètement des paysages sauvages de plages désertes balayées par le vent. C'est d'un ennui...
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