>
Critique de RAPHIKI
Décidément, la maison Bragelonne et Pierre PEVEL n'ont de cesse de m'émerveiller (facile je sais). Les "manias" de la savoureuse trilogie attendaient ce retour à peine dissimulé et ils n'ont pas tardé à leur servir sur un plateau. Ce recueil de nouvelles est un coup de maître que les initiés dégusteront avec délectation comme une mignardise sanctionnant un repas gargantuesque, et les novices, comme une pétillante mise en bouche (que je jalouse secrètement pour les centaines de pages et de découvertes qu'elle annoncera).
La critique prend un ton gourmand et c'est bien là une affaire d'appétit insatiable. L'aventure aurait pu se révéler périlleuse, le Créateur nous honorant de deux de ses écrits, en début et fin d'ouvrage, à la manière d'un guide ou chef d'orchestre, et cédant modestement le reste de la représentation, avec son univers enchanteur en prime, à la plume de nouveaux auteurs qui ne tarderont pas à s'en accaparer, pour la plupart, avec brio.
Alors que certains ne semblent pas assumer pleinement une émancipation précipitée et s'attachent à ne pas perdre le lecteur en y intégrant des composantes emblématiques de l'oeuvre de PEVEL, comme le mage dandy du Cercle Cyan, Louis Denizart Hyppolyte Griffont, que la réputation précède; d'autres, plus audacieux, se lancent dans l'exécution d'un numéro de haute voltige en s'aventurant sur des sentiers plus escarpés.
Loin de dénaturer ce monde bucolique et trépidant, les nouvellistes ont réussi le pari de l'enrichissement et ont fini de me convaincre que l'entreprise pourrait se renouveler maintes fois sans craindre de sentir le réchauffé.
Petit bémol, cependant, pour la nouvelle de Catherine LOISEAU qui, bien que prometteuse, m'a laissée en reste : trop de longueurs et paradoxalement de restrictions par endroits pour aboutir à une conclusion entendue et prévisible.
Pour le reste, j'ai été totalement conquise !
La critique prend un ton gourmand et c'est bien là une affaire d'appétit insatiable. L'aventure aurait pu se révéler périlleuse, le Créateur nous honorant de deux de ses écrits, en début et fin d'ouvrage, à la manière d'un guide ou chef d'orchestre, et cédant modestement le reste de la représentation, avec son univers enchanteur en prime, à la plume de nouveaux auteurs qui ne tarderont pas à s'en accaparer, pour la plupart, avec brio.
Alors que certains ne semblent pas assumer pleinement une émancipation précipitée et s'attachent à ne pas perdre le lecteur en y intégrant des composantes emblématiques de l'oeuvre de PEVEL, comme le mage dandy du Cercle Cyan, Louis Denizart Hyppolyte Griffont, que la réputation précède; d'autres, plus audacieux, se lancent dans l'exécution d'un numéro de haute voltige en s'aventurant sur des sentiers plus escarpés.
Loin de dénaturer ce monde bucolique et trépidant, les nouvellistes ont réussi le pari de l'enrichissement et ont fini de me convaincre que l'entreprise pourrait se renouveler maintes fois sans craindre de sentir le réchauffé.
Petit bémol, cependant, pour la nouvelle de Catherine LOISEAU qui, bien que prometteuse, m'a laissée en reste : trop de longueurs et paradoxalement de restrictions par endroits pour aboutir à une conclusion entendue et prévisible.
Pour le reste, j'ai été totalement conquise !
