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Critique de bdelhausse


Ge sui jouglères de vièle, si sai de muse et de frestèle...

Que n'ai-je hurlé ces vers (qui clôturent le tome) sur tous les tons, aussi faussement que Pirlouit, sans doute. J'avais même cherché à en connaître la signification...

Peyo nous livre une histoire qui souffle le chaud et le froid... le froid d'abord. On a le sentiment qu'il recycle une aventure déjà servie, mais au lieu d'un traître, il en met deux... Un peu comme quand on recycle le thème des jumeaux en mettant des triplés... Franchement, question scénario, on est en roue libre bien souvent dans le tome.

Le chaud... D'abord, Peyo continue avec un univers bien documenté. Les brigands en bande, l'usurier, les joutes, l'architecture du château... il y a quelques petits éléments qui en apprennent un peu tout en se divertissant. Intéressant. Pirlouit ensuite... que l'on apprend à mieux connaître. Il tient mal l'alcool, cela resservira plus tard. Il n'hésite pas à combattre, et c'est un cascadeur-né. En témoigne les planches 40 et 41 où il essaie de jouter à la lance et finit par immobiliser le brigand en lui soulevant l'armure. Enfin, la musique... aaah, cette source de calme et de volupté... sauf quand Pirlouit est là.

Cela dit, Peyo (sogne des temps) verse souvent dans le cliché. Il n'est en cela que le témoin de son époque (même si à l'époque -justement- d'autres auteurs se montraient un peu plus audacieux). Place des femmes: néant. Les gentils sont beaux, blonds le plus souvent. Les méchants sont laids, hirsutes, portent la barbe ou la moustache.

Niveau dessin, c'est en constante amélioration. Les scènes de combat sont très bien rendues. en témoigne la couverture d'ailleurs.
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