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Critique de Valmyvoyou_lit
Toute sa vie, Fabienne Jaubertie a écrit le récit de sa vie et de son époque. Elle l'a commencé par une brève introduction, pendant les années 20. Son histoire s'étoffe à partir des années 30, lorsqu'elle est embauchée comme journaliste aux Hommes du jour, un magazine dirigé par Henri Fabre. Ses premiers articles traitent de la mode et de la culture. le 6 février 1934, son patron lui demande de couvrir les émeutes, liées au scandale Stavisky. Ce sont ses premiers pas dans l'actualité politique. Dans la première partie, elle Fabienne livre ses inquiétudes au sujet de la marche de l'Histoire.
La deuxième partie débute en 1939. Henri Fabre pressent que la France va être occupée et préfère liquider le journal. Il prévoit de s'installer en Corrèze. Les évènements décideront de la date de son départ. La famille de Fabienne possède, elle aussi, une demeure, dans cette région. Elle franchit alors la ligne de démarcation et se réfugie aux Monédières. Elle prend plaisir à prendre soin de sa terre et entretient des relations cordiales avec les villageois. Mais en 1944, elle est tourmentée par une proposition : celle d'aider la Résistance. Elle ne sait pas jusqu'où elle est prête à aller pour défendre ses convictions. Elle préfère s'en remettre aux évènements.
Dans son récit, divisé en quatre parties et écrit comme un roman, Fabienne retrace la période d'avant-guerre et celle de l'Occupation. C'est une femme libre, les faits historiques s'entremêlent avec ses amours. Elle livre ses sentiments, elle partage sa perception et sa compréhension de son époque, elle relate ses actions et celles dont elle est témoin. Son texte passe d'un sujet à l'autre : elle évoque ses relations, puis ses projets agricoles, enchaîne sur les exactions des nazis, revient sur ses idylles et ses amitiés, etc. J'ai été, particulièrement, touchée par sa description du massacre de Tulle.
J'ai aimé découvrir la vie de la journaliste. Ce roman rend hommage aux femmes, qui ont agi dans l'ombre, par des actions simples, mais terriblement dangereuses. Fabienne n'était pas prédisposée à être une héroïne, elle a fait des choix, déchirée entre l'amour de son pays et sa sécurité. J'ai aimé le suspense entourant ses décisions, ses confidences à leur sujet et son courage. Cependant, j'ai regretté mon manque d'attachement aux personnages. Ils me touchaient par leurs actes, mais je n'en savais pas assez sur leurs sentiments pour les aimer. Je ressentais une distance entre eux et moi. C'est la raison pour laquelle, même si j'ai aimé ce livre, ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
La deuxième partie débute en 1939. Henri Fabre pressent que la France va être occupée et préfère liquider le journal. Il prévoit de s'installer en Corrèze. Les évènements décideront de la date de son départ. La famille de Fabienne possède, elle aussi, une demeure, dans cette région. Elle franchit alors la ligne de démarcation et se réfugie aux Monédières. Elle prend plaisir à prendre soin de sa terre et entretient des relations cordiales avec les villageois. Mais en 1944, elle est tourmentée par une proposition : celle d'aider la Résistance. Elle ne sait pas jusqu'où elle est prête à aller pour défendre ses convictions. Elle préfère s'en remettre aux évènements.
Dans son récit, divisé en quatre parties et écrit comme un roman, Fabienne retrace la période d'avant-guerre et celle de l'Occupation. C'est une femme libre, les faits historiques s'entremêlent avec ses amours. Elle livre ses sentiments, elle partage sa perception et sa compréhension de son époque, elle relate ses actions et celles dont elle est témoin. Son texte passe d'un sujet à l'autre : elle évoque ses relations, puis ses projets agricoles, enchaîne sur les exactions des nazis, revient sur ses idylles et ses amitiés, etc. J'ai été, particulièrement, touchée par sa description du massacre de Tulle.
J'ai aimé découvrir la vie de la journaliste. Ce roman rend hommage aux femmes, qui ont agi dans l'ombre, par des actions simples, mais terriblement dangereuses. Fabienne n'était pas prédisposée à être une héroïne, elle a fait des choix, déchirée entre l'amour de son pays et sa sécurité. J'ai aimé le suspense entourant ses décisions, ses confidences à leur sujet et son courage. Cependant, j'ai regretté mon manque d'attachement aux personnages. Ils me touchaient par leurs actes, mais je n'en savais pas assez sur leurs sentiments pour les aimer. Je ressentais une distance entre eux et moi. C'est la raison pour laquelle, même si j'ai aimé ce livre, ce n'est pas un coup de coeur.
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