L'ourse doit partir. Elle le sait. Entre ses pattes, deux petits corps chauds la retiennent. Pour eux, elle doit y aller. Elle n'a rien mangé depuis quatre jours et n'a plus une goutte de lait. La banquise est déserte cet hiver.
Et, apparu de nulle part, là tout près, un œil la fixe dans le grand blanc.