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Critique de pierre86000


Quelle langue de vipère Monsieur Roger Peyreffite, mais il écrit si bien, qu'on peut lui pardonner.
Des Français, c'est un peu une discussion de « café du commerce » sur la France ou plutôt le « Tout-Paris » d'après « les événements de 1968 ». Il prend pour fil rouge deux familles : les Grandville et les de Merlier ainsi que leurs enfants qui promènent le lecteur dans les grands lieux et chez les grands noms de la capitale..
C'est une revue des événements de l'époque, où l'on retrouve pêle-mêle les manifestations étudiantes de 68, l'Abbé de Nantes, les coulisses du Salon d'Alexandre, coiffeur réputé à l'époque de la rue St Honoré, l'affaire dite de l'observatoire concernant Mitterrand, l'affaire Markovic où Madame Pompidou avait à tort été mise en cause, les petites combines pour se faire élire à l'académie Française, l'ouverture dela première boite gay de Paris, le mariage d'Henri de Laborde de Monpezat avec la princesse héritière du Danemark
Roger Peyreffite déverse son fiel sur deux personnages en particulier : Lionel de Beauséant, pseudonyme qu'il donne à Henri de Montherlant et le Général de Gaulle. Sans doute par dépit de n'avoir pas été élu comme lui à l'Académie Française pour le premier, et probablement en raison des sentiments qu'entretenait la Générale envers l'auteur des Amitiés Particulières.
Quant à l'état de la France, le discours de Peyrefitte n'est pas loin d'être celui qu'on entend en 2013, y compris le « ras-le bol-fiscal », la fuite des capitaux, la France qui perd ses industries, et qui n'est plus rien dans le monde. C'est au fond assez rassurant !
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