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Critique de SaveurLitteraire


Vous pourriez lire cette chronique, mais je tiens à vous prévenir des risques : si vous lisez jusqu'au bout, êtes-vous certain que vous survivrez ? Si c'est le cas, félicitations à vous, vous serez les survivant(e)s du Lectio Letalis, le livre le plus tueur que vous aurez l'occasion de croiser dans votre existence. Tout de suite, je tiens à remercier les éditions Belfont et le site BePolar pour l'envoi de ce livre. La couverture des plus intrigantes et le résumé alléchant, ainsi que le côté surnaturel, m'ont donné envie de m'essayer à ce papyrus.


Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça commence fort, mais fort ! Un premier macchabée, paix à son âme douce, nous tombe dans les bras. Voilà de quoi nous faire comprendre dès le début dans quoi on va embarquer. On nous fait l'éloge d'un livre tueur, il n'aura pas raté son entrée celui-ci !


Laurent Philipparie nous dresse-là un portrait peu reluisant des liens entre la police et la politique qui, sous couvert de scandales salissant les grosses têtes, taisent et cachent des secrets à vous faire peur. La plongée rapide dans le trafic de la drogue interpelle aussi par sa violence : les dealers se fichent des vies humaines en jeu, ce ne sont que des dommages collatéraux pour eux. Un aspect très bien présenté par l'auteur.


Une bonne pelletée de personnages que l'on apprend à connaître, dont on apprend à se méfier, ou que l'on ne fait qu'effleurer. S'il y a eu relativement peu d'attachement au duo principal de Gabriel le flic et Anna la fugitive, je me suis davantage accrochée au duo improbable de flics qui ont du mal à s'entendre, à savoir Galant et Tiéno, des personnages qui pourtant ne sont pas censés coopérer et qui, par la force des choses, sont obligés de travailler ensemble. Et Titi, je vous parlerais bien de Titi, l'équipier de Gabriel que l'on voit peu, mais qui m'a fait rire, il a un quelque chose d'attendrissant.


Ambiance flirtant avec le fantastique, le surnaturel et l'ésotérisme, cachoteries et secrets que l'on n'imagine même pas rythment Lectio Letalis. Des cadavres suivent le duo principal de Gabriel et Anna, obligés eux aussi de travailler ensemble s'ils ne veulent pas connaître une fin funeste.


Le thème de l'hypnose est un sujet fascinant que Laurent Philipparie explore avec justesse. Il donne envie d'en savoir plus et de découvrir le sujet plus en profondeur. Il dresse aussi un portrait qui alerte sur les dangers de l'hypnose, et sur les dérives. On a aussi l'occasion de se confronter à la langue adamique, une langue que vous ne voulez pas entendre, croyez-moi. Croyez-en surtout le Lectio Letalis !


Fin mitigée, avec son lot de cadavres et son lot de réponses. Arf, on va dire que la fin ne m'a pas transcendé, mais elle ne m'a pas déplu non plus. Globalement, un très bon roman qui a le mérite d'offrir un scénario des plus originaux ! Imaginez un peu les ravages que ferait un vrai livre tueur, ça fiche la trouille, n'est-ce pas ?


Un rythme efficace, un bon rythme avec peu de temps morts, des cadavres et des secrets, un petit air de Da Vinci Code qu'on apprécie et un scénario particulièrement délectable, que demander de plus ? On a frôlé le coup de coeur ! Je vous invite à découvrir l'auteur qui signe-là un deuxième roman avec une saveur mortelle !


Alors, vous pensez que vous allez survivre au Lectio Letalis ?
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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