En consommant moins nous dépensons moins et donc travaillons moins. La sobriété volontaire permet de gagner ce qu'il y a de plus précieux aujourd'hui : le temps.
Nous stigmatisons trop souvent l'obsolescence programmée par les fabricants mais nous en sommes les premiers responsables à travers la mode et nos achats trop fréquents et nombreux.
Les technologies vertes perpétuent l'idée de croissance-consommation basée sur de nouveaux besoins. La réponse se trouve en fait bien dans la redéfinition de nos besoins, la sobriété technologique et le partage.
Par mes choix de vie, de consommation, d'implication citoyenne, je suis le facteur clé du changement. En arrêtant de consommer, en refusant d'acheter en grande distribution, en plaçant mon argent sur des fonds solidaires, en choisissant des filières locales et vertueuses, en participant à la vie quotidienne. Ma vie quotidienne, mes achats, mon travail sont des choix de société.
En changeant l'individu et les mentalités, on amorce un changement collectif.
En consommant peu, en n’achetant pas en grande distribution, en choisissant des filières locales et vertueuses, en plaçant mon argent dans des fonds solidaires, en privilégiant les transports doux, en adoptant la sobriété numérique, je peux être un facteur clé du changement
Aucun système n'est vert. Soyons honnêtes et réduisons notre conso perso.
Depuis quand une croissance qui, par définition, se base sur la consommation de ressources, d'énergie et d'eau peut-elle être respectueuse de l'environnement et de l'humain ?
Nous nous sommes fait voler notre alimentation, nos emplois, notre santé... au profit d'une poignée qui dégrade l'état de la planète. En toute légalité.
Il n'y a pas d'énergie propre, ni de croissance verte, ni d'objet durable. Seuls les modes de vie sont durables.