L'écharpe oubliée

Merci encore à City Éditions pour m'avoir permis de lire ce livre plein de sensibilité. le style est fluide et agréable, les personnages sont bien construits, la composition est bonne et le rythme lent convient parfaitement à l'histoire.
J'ignorais tout de la graphothérapie, merci pour m'avoir fait connaitre cette branche thérapeutique. Très joli parallèle entre l'apprentissage de l'écriture et les troubles inhérents, et la transmission du ressenti par les malades en fin de vie. Claire est graphothérapeute et elle donne beaucoup de son temps en bénévolat auprès des malades en fin de vie. Elle est le trait d'union entre ces deux réalités et elle navigue entre ces deux mondes. Une autre image pour évoquer ce trait d'union, nous le retrouvons dans le titre : l'écharpe oubliée, ce titre est d'ailleurs très bien trouvé. Un beau roman empli de sentiments et d'humanité.

Un roman que je qualifierais de bienveillant et optimiste malgré le sujet principal : l'accompagnement bénévole des personnes en fin de vie. Claire qui est grapho-thérapeute essaie de se reconstruire et de combler sa solitude après le décès brutal de son mari. Tout tourne autour de l'accompagnement de l'être souffrant ; l'auteure arrive à nous faire entendre que la résilience passe aussi par l'attention et le soin apporté à l'Autre. le sujet est sérieux, voire "plombant", mais Laure de Pierrefeu nous livre un récit positif, facile à lire, avec un petit essai peu concluant de suspens, là où ce n'était pas absolument nécessaire.

"On ne meurt que vivant..."

Claire, veuve depuis 2 ans, graphothérapeute, est bénévole dans un service de soins palliatifs.
Au décours d'une visite, elle fait une rencontre qui va l'amener à sortir de son rôle.
Henri, est au crépuscule de sa vie, mais ne semble pas encore prêt à lâcher...
Un second roman pour l'auteure dont l'origine réside dans une expérience personnelle de bénévole auprès de personnes en fin de vie.
Une histoire forte et pleine d'émotion ou l'expérience donne du volume au récit.
On se retrouve plongé dans le quotidien d'un service de soins palliatifs, en immersion avec les bénévoles.
L'auteure met un coup de projecteur sur ses hommes et ses femmes qui accompagnent jusqu'au dernier voyage.
Elle pose des mots rassurants et apaisants sur la mort, un sujet délicat...
Des sentiments profonds, une plume fluide, beaucoup de sensibilité.
J'ai beaucoup aimé l'histoire parallèle de cette graphothérapeute qui aide des enfants en souffrance. Elle donne du relief au personnage de Claire et permet de souffler un peu, même si elle va devoir s'accrocher...
Un bon roman, juste et poignant que j'ai apprécié.

"En réalité ,le mourant n'existe pas. Il y a des vivants et il y a des morts.On ne meurt que vivant."
Dans cette unité de soins palliatifs il y a de nombreux bénévoles qui se relaient au chevet des malades.C'est un milieu très humain.
J'ai beaucoup apprécié la tendresse de Claire pour ces hommes et ces femmes mais aussi celle pour ses patients comme Hugo.
Et la route reste ouverte pour Claire...

Très touchant, quand on tient se livre en main on a dû mal à en décrocher. J'ai aimé suivre cette femme dans ses activités qui se révèlent être pleines d'émotions. C'était merveilleux de lire cette tendresse réciproque entre les deux personnages. Et puis suivre une autre histoire en parallèle ne laisse aucun répit aux lecteurs.
Le plus, la note de l'auteur qui précise qu'un des passages de l'histoire est tiré de faits réels.

Un roman emouvant sur la relation patient - soignant dans un service de soins palliatifs.

Accompagner les patients en fin de vie, n est pas toujours facile.
On les soigne, les écoute, on leurs tient compagnie, devient leurs confident et des fois, l on devient bien plus que ça.
Au fil des jours, une relation profonde et sincere s installe, se créé et l on en vient a depasser la limite fort trouble du patient et du soignant.
Certains patients en fin de vie n ont plus de famille, plus d amis, ils n ont plus que nous, benevole ou soignant.

Je trouve que ce roman relate parfaitement la relation que l on peut avoir avec une personne en fin de vie dans un service de soins palliatifs.
J ai ete touchee par ces deux personnages, tout deux abimes par la vie, qui essaye de trouver la paix interieure.
Car oui, tout le monde avant de mourir cherche a trouver la paix en soi, en révélant des secrets enfouis depuis longtemps, en demandant pardon ou simplement et se recueillant.

Ce roman puissant, profond et tellement emouvant m a completement happe dans son histoire.
Meme s il aborde un sujet un peu sombre et tabou, la fin de vie, ce roman est de toute beaute, il nous fait ressortir l une des plus belle chose que toute personne desire avoir jusqu a la fin de sa vie, une personne a ses côtés prete a l écouter.

Avec un sens profond d'humanisme et une connaissance des sentiments, Laure de Pierrefeu nous parle de l'accompagnement des malades en fin de vie. Un sujet délicat à aborder avec un regard empreint d'empathie, sans mettre un mot plus haut que l'autre et traité ici sous la forme d'une fiction qui met en scène Claire, travailleuse amenée à vivre au quotidien dans un lieu où la mort frôle les murs, rampe au plafond, se colle à l'épiderme des patients et rime avec fatalité. Là, elle offre le meilleur d'elle-même pour panser les blessures, broder ses paroles de réconfort et ne jamais flancher. Une rencontre bouleverse cependant ses certitudes. Il s'agit de la venue d'Henri, un homme de 90 ans qui souhaite mourir, mais qui garde une main fermement accrochée à l'existence.