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Critique de ataxye


Véronique Pierron donne la parole a tous les oubliés, les écorchés de la vie. Au bord d'un canal, ils se sont créé une existence de tôle, carton et toiles… Certains par choix, d'autres par nécessité.
Chacun avec son existence singulière, porte les stigmates d'un dérapage mais aussi d'une vie passée avec ces valeurs et ses moments heureux.

« Pour être libre, faut avoir rien à perdre » s'illustre ici par des valeurs élémentaires et pourtant loin des préoccupations de la société consumériste : solidarité, l'amour, l'espoir, respect et amitié sont au centre de cette communauté d'Oubliés, le long des berges du Canal de l'Ourq.
Au fil du récit, on apprend à connaître un peu mieux Juno, le Vieux, Sandra, Isabelle, et tous ces anonymisés par la rue. Prendre le temps de s'assoir au bord du trottoir, dépasser la crainte du « Bordel de clés », apprendre à partager ensemble un moment d'humanité… C'est ce que propose ce premier roman aussi surprenant que positif. Car si les situations amènent inévitablement à une réflexion difficile sur notre société, elles montrent aussi qu'un retour à l'essentiel est possible et que ce sont eux qui y parviennent le mieux.

J'ai ressenti beaucoup de force, de courage et de possible au travers de ces destins. J'ai également beaucoup aimé les clins d'oeil humoristiques et la manière de ficeler le roman. J'ai été un peu plus gênée par la dimension fantastique. Je ne m'attendais pas à ce genre en choisissant ce roman.

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte !
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