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Critique de Arthemyce


Alessandro PIGNOCCHI nous ressert un excellent opus à l'humour incisif.

C'est avec un grand plaisir qu'on retrouve notre mésange bleue totalement frappée, un Hulot soumis au bon sens par le chantage, un Macron en pleine descente et une relation Trump/Merkel sur fond de champi' autour d'un feu… Sans oublier une belette, des pinsons et bien sûr notre fameux anthropologue jivaro qui s'évertue à protéger une des dernières enclaves françaises vivant toujours selon les coutumes occidentales.

Un cours d'Histoire champêtre nous apprend comment l'Etat s'est dissout au lendemain d'une soirée de liesse pour fêter la victoire d'une ZAD : personne pour voter ou presque, d'où l'écroulement des institutions.
Une classe verte s'emploie à démonter des éoliennes qui dérangent les chauve-souris*.
Une autre est plus intéressée par Trump et son amie belette que par l'ancienne culture de leurs aïeux, au grand désarroi de Wajari TSAMARIN, le sagace anthropologue jivaro…

On flotte encore au fil des pages dans une atmosphère à la fois crue et légère où chaque planche, chaque ligne, chaque détail, raconte une alternative, nous mets en face des lacunes de notre pensée occidentale.

Définitivement, la fenêtre ouverte par Pignocchi sur un autre monde est salvatrice par les questionnements qu'elle suggère.




* Seul bémol à mes yeux, cette histoire de démantèlement d'éolienne qui rapporte de l'eau au moulin à un cliché anti-éolien déjà fort répandu – bien que tout à fait contestable en proportion – sur la nocivité de ces grandes hélices pour la faune.
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