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Critique de traversay


Le pays des phrases courtes ne fait pas partie de ces romans qui étreignent par leur progression dramatique ou leur suspense. le livre de la danoise Stine Pilgaard est davantage du genre impressionniste, dans la description de la tentative d'adaptation d'une trentenaire à un nouvel environnement, dans un village du Jutland de l'ouest. le ton est plutôt léger alors que la narratrice ne parvient pas à s'intégrer véritablement et elle pourrait même presque être qualifiée de dépressive, mais dans une sorte d'humeur joyeuse devant les comportements et les personnalités laconiques des autochtones. Cette jeune femme, en décalage social, possède un oeil infaillible d'observatrice et une certaine candeur pour raconter ce qu'elle vit. Outre sa condition de jeune maman et ses difficultés récurrentes à obtenir le permis de conduire, sa philosophie de l'existence se retrouve dans les réponses très particulières qu'elle fournit dans le courrier des lecteurs d'un journal local. Plutôt que prodiguer des conseils, elle en profite surtout pour parler d'elle et de ses expériences présentes ou passées, maniant le hors sujet avec une certaine élégance. le pays des phrases courtes est une suite d'instantanés drolatiques et charmants, qui séduit par son humour, mais son caractère volatil et une certaine redondance thématique dans de courts chapitres qui ressemblent à des vignettes peuvent aussi éroder peu à peu l'intérêt.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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