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Critique de LoupAlunettes
A la vue de la 1ère de couverture de l'album, on y voit une souris en entretien avec un lion, notre mémoire s'alarme et nous sortons aussitôt les dossiers de ses tiroirs.
Petit souffle sur la poussière.
C'est bien ça.
Cela rappelle la fameuse fable de Jean de la Fontaine "Le lion et le rat".
Quel en était l'histoire et la morale déja?
Ah oui.
Un lion, fort de sa puissance et de sa magnanimité de lion, épargne un matin un rat.
Le sort voudra que le lion se trouve pris dans les filets de chasseurs et devant sa force impuissante, le roi des animaux s'inclinera bien bas sous l'action des dents qui grignotent le filet de celui qu'il avait épargné.
Deux moralités proposées à cela, une sur la force de la patience d'une opération parfois plus efficace que la force immédiate et brute, une autre moralité sur l'éclatant secours d'un plus petit que soi.
Comment Michel Piquemal en propose t-il une nouvelle version?
Le lion, ici, s'est autrefois moqué de la petite taille de la souris de cette histoire.
Ce que La Fontaine fait en une page, l'auteur Piquemal l'utilise en introduction, l'auteur n'en a pas fini avec le lion.
La souris va se faire l'avocat du diable et remettre en question le pouvoir en place, il s'agit d'une anodine mise au point mais l'exercice du pouvoir ne se fait pas sans une mise au point.
Le lion s'imagine t-il même un peu mal gouverner?
Le peuple est-il content?
C'est la question de la souris qui, en délivrant le lion de son filet, s'autorise l'impudence d'une vérité.
C'est fin et intelligent.
La souris se fait 1er Ministre de sagesse et de bons conseils à un roi qui a fait comme son père et le père de son père et qui a du mal à distinguer la loi de la jungle et celle de la vraie justice des rois.
" Mais tu ne parles que de devoirs...Un roi est aussi fait pour recevoir les honneurs, les courbettes de tous, les compliments..."
Une situation de crise donnera raison à la souris et permettra au lion de réaliser que la force n'est rien sans la sagesse pour mériter sa couronne.
Un conte de sagesse excellent et complémentaire de la fable De La Fontaine.
Petit souffle sur la poussière.
C'est bien ça.
Cela rappelle la fameuse fable de Jean de la Fontaine "Le lion et le rat".
Quel en était l'histoire et la morale déja?
Ah oui.
Un lion, fort de sa puissance et de sa magnanimité de lion, épargne un matin un rat.
Le sort voudra que le lion se trouve pris dans les filets de chasseurs et devant sa force impuissante, le roi des animaux s'inclinera bien bas sous l'action des dents qui grignotent le filet de celui qu'il avait épargné.
Deux moralités proposées à cela, une sur la force de la patience d'une opération parfois plus efficace que la force immédiate et brute, une autre moralité sur l'éclatant secours d'un plus petit que soi.
Comment Michel Piquemal en propose t-il une nouvelle version?
Le lion, ici, s'est autrefois moqué de la petite taille de la souris de cette histoire.
Ce que La Fontaine fait en une page, l'auteur Piquemal l'utilise en introduction, l'auteur n'en a pas fini avec le lion.
La souris va se faire l'avocat du diable et remettre en question le pouvoir en place, il s'agit d'une anodine mise au point mais l'exercice du pouvoir ne se fait pas sans une mise au point.
Le lion s'imagine t-il même un peu mal gouverner?
Le peuple est-il content?
C'est la question de la souris qui, en délivrant le lion de son filet, s'autorise l'impudence d'une vérité.
C'est fin et intelligent.
La souris se fait 1er Ministre de sagesse et de bons conseils à un roi qui a fait comme son père et le père de son père et qui a du mal à distinguer la loi de la jungle et celle de la vraie justice des rois.
" Mais tu ne parles que de devoirs...Un roi est aussi fait pour recevoir les honneurs, les courbettes de tous, les compliments..."
Une situation de crise donnera raison à la souris et permettra au lion de réaliser que la force n'est rien sans la sagesse pour mériter sa couronne.
Un conte de sagesse excellent et complémentaire de la fable De La Fontaine.
