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Critique de Mermed


Vêtir ceux qui sont nus,
habiller Ersilia – dont Luigi nous dit qu'elle est nue de corps et d'âme depuis qu'elle s'est abandonnée aux appels des corps – le sien et celui de son employeur, (un consul... ) avant de devenir sa maîtresse, alors qu'elle est fiancée à un jeune et bel officier de marine.
Hélas! pendant cet épanchement physique la petite fille dont elle avait la responsabilité tombe de la terrasse et meurt.
Ersilia s'habille d'abord de dégoût de soi, va jusqu'à se prostituer (une fois seulement) avant de tenter un suicide.
Pour le célèbre romancier qui – ému par son histoire racontée dans le presse – va la chercher à l'hôpital afin de l'héberger, elle revêt les habits de l'héroïne du roman que Nota veut construire autour d'elle.
La garde-robe s'étoffe...oui n'ayons pas peur de ces rapprochements, elle va revêtir les habits de celle qui fait rompre le mariage de son ex-fiancé.
Ce chassé croisé entre les personnalités qu'elle est tenue d'adopter avec chaque interlocuteur, l'entraîne de plus en plus profondément dans cet absurde si cher au Sicilien...
Il semble que ' dans cet appartement si sombre que l'on ne s'y voit plus parler', nous voulions révéler on ne sait quelle triste loi de la vie... Mais rien n'est révélé, parce qu'il n'y a rien à révéler.
Et comme fréquemment chez Pirandello, une pièce se joue dans la pièce, et chacun essaie d'y trouver le rôle qui lui conviendra, Honorine (la logeuse) 'Est-ce que je serai dans votre pièce?'
Lien : http://holophernes.over-blog..
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