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Critique de LoupAlunettes
Nous sommes amateurs du travail de François Place, ses illustrations et ses récits sont des petits bijoux au service du voyage.
A chaque lecture, nous sommes transportés à vol d'oiseau dans des univers au métissage tissé de réalités et de brins d'onirisme.
C'est un bouillonnement de cultures, de savoirs, de poésies.
Les paysages sont aussi chatoyants que les plumes vives d'un perroquet exotique et coloré.
Dans cette nouvelle aventure, une file d'individus presque aussi dense qu'une ville entière traverse à cheval les villes et contrées.
L'auteur nous remet dans un contexte historique, bien avant la modernisation des transports, où les trajets duraient des jours, des mois, voire des années.
C'est ce qui se passa avec cette caravane de hauts personnages qui escorte une princesse.
Nous reconnaissons dans la délégation l'Amérique, l'Afrique et l'Europe représentées.
Le père de la princesse souhaite proposer une alliance au mystérieux roi des Trois Orients.
Ainsi donne t-il la main de sa fille pour sceller cet accord.
Si l'Asie s'unit à ces autres continents, nous imaginons bien l'importance du message proposée par l'auteur.
En d'autres époques et autres lieux, des tableaux peints étaient envoyés au promis ou à la promise faisaient office de photo, se substituant ainsi à nos applications téléphoniques modernes de rencontres sentimentales.
La princesse a t-elle déja vu le roi des Trois Orients?
Nous ne savons pas non plus à quoi il ressemble, ce qui attise notre curiosité et ajoute un intérêt supplémentaire à l'aventure.
Ce roi existe t-il seulement?
En tout cas, le projet est important et si, selon le père de la princesse, ce roi est déja promis à quelqu'un, il est toujours possible de tourner la main en direction d'un fils ou d'un petit-fils.
Les grands moyens sont donc mis et les habitants des villes traversées profitent du spectacle de la Grande Ambassade chevauchant pleine d'élégance et de faste.
Quel suspens!
Pourvu que la princesse ait encore gardé toutes ses dents et de sa superbe à l'arrivée qui se fait attendre.
En effet, la Grande Ambassade traverse non seulement les paysages de toutes sortes mais elle franchit les saisons. Il est long et on le devinera périlleux.
En attendant, tout en tournant les pages, l'auteur vous propose un jeu inattendu, celui de repérer la princesse dans chaque paysage (car il n'est pas question qu'elle reste plantée comme une potiche sous sa tente, on le comprend).
François Place attise de nouveau notre intérêt en mettant aussi en avant un personnage curieux, un musicien qui s'est fait prendre la main dans le sac à voler un des cadeaux du Roi des Trois Orients.
Se remettant à ce roi qu'on ne connait pas pour juger son obligé, les ambassadeurs le mirent en cage (et vinrent aussi le consulter à l'insu du peuple de la caravane car le musicien était un bon sage qui savait prendre de la hauteur pour trouver des solutions en cas de problèmes).
Le détail donne dans l'ironie et c'est plaisant.
Qu'arrivera t-il au voleur?
La princesse trouvera t-elle un époux?
L'alliance sera t-elle conclue?
L'auteur, bon conteur, refait la donne des propositions à la fin et y ajoute un nuage de philosophie.
Elle est ce que l'on attend et en même temps bien différente de ce qui est prévue.
Cela donne une fin de conte pleine d'audace et de bonnes volontés.
A chaque lecture, nous sommes transportés à vol d'oiseau dans des univers au métissage tissé de réalités et de brins d'onirisme.
C'est un bouillonnement de cultures, de savoirs, de poésies.
Les paysages sont aussi chatoyants que les plumes vives d'un perroquet exotique et coloré.
Dans cette nouvelle aventure, une file d'individus presque aussi dense qu'une ville entière traverse à cheval les villes et contrées.
L'auteur nous remet dans un contexte historique, bien avant la modernisation des transports, où les trajets duraient des jours, des mois, voire des années.
C'est ce qui se passa avec cette caravane de hauts personnages qui escorte une princesse.
Nous reconnaissons dans la délégation l'Amérique, l'Afrique et l'Europe représentées.
Le père de la princesse souhaite proposer une alliance au mystérieux roi des Trois Orients.
Ainsi donne t-il la main de sa fille pour sceller cet accord.
Si l'Asie s'unit à ces autres continents, nous imaginons bien l'importance du message proposée par l'auteur.
En d'autres époques et autres lieux, des tableaux peints étaient envoyés au promis ou à la promise faisaient office de photo, se substituant ainsi à nos applications téléphoniques modernes de rencontres sentimentales.
La princesse a t-elle déja vu le roi des Trois Orients?
Nous ne savons pas non plus à quoi il ressemble, ce qui attise notre curiosité et ajoute un intérêt supplémentaire à l'aventure.
Ce roi existe t-il seulement?
En tout cas, le projet est important et si, selon le père de la princesse, ce roi est déja promis à quelqu'un, il est toujours possible de tourner la main en direction d'un fils ou d'un petit-fils.
Les grands moyens sont donc mis et les habitants des villes traversées profitent du spectacle de la Grande Ambassade chevauchant pleine d'élégance et de faste.
Quel suspens!
Pourvu que la princesse ait encore gardé toutes ses dents et de sa superbe à l'arrivée qui se fait attendre.
En effet, la Grande Ambassade traverse non seulement les paysages de toutes sortes mais elle franchit les saisons. Il est long et on le devinera périlleux.
En attendant, tout en tournant les pages, l'auteur vous propose un jeu inattendu, celui de repérer la princesse dans chaque paysage (car il n'est pas question qu'elle reste plantée comme une potiche sous sa tente, on le comprend).
François Place attise de nouveau notre intérêt en mettant aussi en avant un personnage curieux, un musicien qui s'est fait prendre la main dans le sac à voler un des cadeaux du Roi des Trois Orients.
Se remettant à ce roi qu'on ne connait pas pour juger son obligé, les ambassadeurs le mirent en cage (et vinrent aussi le consulter à l'insu du peuple de la caravane car le musicien était un bon sage qui savait prendre de la hauteur pour trouver des solutions en cas de problèmes).
Le détail donne dans l'ironie et c'est plaisant.
Qu'arrivera t-il au voleur?
La princesse trouvera t-elle un époux?
L'alliance sera t-elle conclue?
L'auteur, bon conteur, refait la donne des propositions à la fin et y ajoute un nuage de philosophie.
Elle est ce que l'on attend et en même temps bien différente de ce qui est prévue.
Cela donne une fin de conte pleine d'audace et de bonnes volontés.
