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Citations sur Le saut d'Aaron (13)

Elle, qui s'était jadis enflammée pour Kirsch, Marc, Nolde, Chagall qui avait été comme une révélation. Pour Le Corbusier et Brancusi. Élève du peintre K., dans l'atelier de qui elle avait rencontré Berta et à travers elle son autre grand amour, Paul Klee.

(p. 11)
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L’aplomb masculin a des centaines d’années d’avance sur les femmes, se dit Kristyna. Même pour le plus idiot et le plus laid des hommes, il se trouve quelque part une femme qui le conforte dans sa certitude d’être un dieu. Et la meilleure des femmes peut se faire détruire par quelques mots d’un homme.
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-Vous êtes-vous déjà confessée?
-Jamais.
-Vous voulez dire que pas une fois de votre vie, pas même enfant, vous n'avez avoué vos péchés et reçu l'absolution?
-Non. Alors par où dois-je commencer?
-Commencer par le Seigneur.
-Je ne lui ai rien fait, à celui-là.
Le prêtre pousse un profond soupir..
-Commencer par où vous voulez.
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J'ai lu à Terezin qu'au moment de la sélection ceux qui portaient des lunettes partaient directement à la chambre à gaz. Parfois quelqu'un arrivait à les enlever à temps et devait ensuite faire semblant de voir, tu imagines? Tu avances à tâtons et le moindre de tes pas peut signifier ta mort!
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Ça, c'est de l'art. Ressusciter ce qui est mort, nous faire remarquer ce devant quoi nous sommes jusqu'ici passés sans le voir. Un pan de rideau la ravissait comme un tableau. Moi, les rideaux m'ont toujours été plutôt indifférents.
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On ne peut pas peindre la mort. Seulement lui survivre.

(p. 242)
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J'ai été obligée de déposer tout ce qui comptait dans ma vie aux pieds de mon premier mari. J'ai lutte mais il a eu le dessus . Comme artiste, il savait ce que l'œuvre exige de l'être humain et il ne voulait pas me partager. Il était persuadé que pour créer, il avait besoin de moi entière. Son œuvre était prioritaire sur la mienne, il n'en doutait pas un seul instant.
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Vous savez, c'est bizarre. Pendant une année vous risquez votre vie tous les jours et vous ne cessez de penser qu'à survivre. Vous avez en vous une telle envie de vivre, vous rêvez à tout ce que vous pourriez entreprendre si la vie vous était accordée, puis, lorsque tout est fini, vous découvrez qu'en fait vous n'en avez nulle envie. Vous êtes partout étranger. Derrière tout, c'est le vide qui vous fait face. Tout vous semble insensé et vous avez un terrible sentiment de culpabilité pour quelque chose sur quoi vous n'aviez absolument aucun pouvoir.
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Vous êtes partout étranger. Derrière tout, c’est le vide qui vous fait face. Tout vous semble insensé et vous avez un terrible sentiment de culpabilité pour quelque chose sur quoi vous n’aviez absolument aucun pouvoir. Vous ne comprenez pas ce que les autres disent, pourquoi ils font les choses.
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La pureté, la vérité, la liberté, c'était sans doute le slogan de toute sa génération.
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