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Critique de traversay


Publié initialement à Prague en 2006, traduit en anglais 8 ans plus tard, le saut d'Aaron est enfin disponible en français en la rentrée littéraire 2021. le résumé du livre est pour le moins alléchant, avec l'itinéraire d'une artiste indépendante dans l'Europe des années 20 et 30, ayant réellement existé (sous un autre nom que dans le roman) et confrontée à l'horreur des temps , jusqu'à Auschwitz. L'art contre la guerre et une héroïne en quête de liberté, tel est en effet ce que nous fait vivre Magdalena Platzova, mais seulement à temps partiel. Las, est-ce la faute de l'écriture ?, toujours est-il que la fresque promise n'est pas au rendez-vous et l'on frise l'ennui dans l'évocation de la vie du personnage principal, pourtant fascinant, de Weimar à Prague, en passant par Berlin et Vienne. Qui plus est, la romancière à cru bon d'ajouter une intrigue au XXIe siècle, à travers une équipe de tournage israélienne venue tourner un documentaire sur le destin singulier de cette femme. Magdalena Platzova relie tant bien que mal les différentes époques mais l'intérêt est dilué avec des transitions, brutales, n'aidant pas à s'enthousiasmer pour un récit que d'aucuns jugeront exigeant, mot poli pour suggérer le manque de passion qu'il occasionne. Une sorte de gâchis, eu égard à l'intérêt de son thème, à la découverte d'un personnage qui avait tout pour susciter émotion et empathie.


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