Johanna Plé-BourdinLes Châteaux de sable ne résistent pas à la tempêteEditions de Borée
Terre d'écriture
412 pages
Une superbe couverture, très intrigante, n'est-ce pas?
Un titre inspiré d'une citation de l'écrivain Ougandais Moses Isewaga.
Une auteure qui se renouvelle à chaque livre. Et qui nous emmène cette fois en Ardèche, en Angleterre, et dans l'Etat de New York.
Son roman le plus personnel, dit-elle, même s'il n'est pas autobiographique.
Un livre dédié à ses enfants.
Une ode à la maternité, sous toutes ses formes, et à ces bébés qui viennent par surprise, à ceux qui ne veulent pas venir, à cet ado qui fugue et se met en danger, à celui qui reste, à ces enfants qui plus tard se révèlent psychotiques, à cette petite qui n'a plus qu'un papa "pèreetmère"...
C'est surtout l'histoire d'une femme qui doit fuir pour préserver ses garçons, et qui paye le prix fort. C'est l'histoire d'une répétition inconsciente de la part de son fils qui veut percer le mystère des non-dits, et prend tous les risques.
C'est le retour du passé, du lui ou moi, des existences qui ne peuvent coïncider, et de leur logique terroriste, ni avec toi ni sans toi.
Mais de la tragédie naît la possibilité d'un avenir. Ce type d'avenir qui a un prix dont on ne peut faire l'économie.
Un roman qui me touche personnellement. A bien des titres.