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Critique de 1967fleurs


Un livre de la rentrée littéraire qui me tardait de lire, je ne sais pas pourquoi. C'est avec joie et ardeur qu'il est tombé entre mes mains.

Il a reçu le prix Jean Anglade 2021, du premier roman.

Dès le retour à la maison, je me suis empressée de lire Rouquine sans le lâcher.

Je l'ai lu goulument en quelques heures, happée par cette histoire d'amour tourmentée.

Rien ne prédisposait cette rencontre entre Lilou et Monty, seulement le hasard de la vie, comme beaucoup d'histoire.

Lilou a fui le domicile maternel avec son impressionnant paquetage et sa cape de pluie. Elle erre vers une destination inconnue, vers un ailleurs meilleur. Elle fait la manche pour survivre et de quoi s'offrir un café et du nécessaire de toilette.

Monty est un homme solitaire, qui vit dans une petite maison située au milieu d'une forêt. Il vit de ses chantiers chez les habitants de la région, qui connaissent sa réputation.

Pour ces deux naufragés de la vie, c'est la rencontre de deux solitudes, de deux passés avec ses fantômes qui ressurgissent au moment où on ne s'y attend le moins. Ils vont devoir composer avec.

Un duo, fragile, antagoniste qui va finir par trouver le bon engrenage pour s'aimer.

On trouve dans cet opus, une très belle description de la nature, dans laquelle on se laisser confondre avec le paysage du moment.

Un roman tout en douceur, une plume gracile et délicate que nous offre Stéphane POIRIER avec Rouquine.

Une histoire qui coule de source, sans surprise et c'est un peu dommage, mais j'ai passé tout de même un agréable moment de lecture.

Je lirai avec plaisir un prochain titre de cet auteur.
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