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Critique de MarcoPolo85


Un photographe de presse, marqué par des années de reportage de guerre et usé par une vie parisienne partant à vau l'eau, se rend en Corée du sud pour réaliser des clichés de mode.
Est-ce une halte dans sa vie, une bouffée d'air ou une volonté de tout effacer qui fait que cet homme décide de partir au pays du matin calme?
Sans que l'on entre dans le détail de son passé, on sent chez ce personnage une plaie qui ne cherche même pas à se refermer.
La ville de Séoul le hante, le happe et l'engloutit totalement. Elle n'est pas le baume qu'on aurait pu espérer. Les lumières, le bruit, les trépidations quotidiennes de cette mégapole l'emmènent plus dans un labyrinthe que vers des portes de sortie. Dans ce livre de Jean Louis Poitevin, la capitale coréenne semble jouer des nerfs sur notre photographe. Elle le défie, elle se moque de ses états d'âme.
On sent presque la tragédie grecque.
J'oubliais que le narrateur avait pour mission de récupérer des oeuvres d'art volées, mais celle-ci parait bien mince dans le récit au vu des tourments du photographe.
Belle écriture de Poitevin, un peu abstraite parfois, ce livre parle sans doute davantage à ceux qui connaissent Séoul que les autres.
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