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Critique de Tbilissi


J'ai découvert Claude Ponti adulte, grâce à mes enfants, mais c'est en train de devenir un de mes auteurs incontournables. Je n'en finis pas de m'émerveiller devant tant de créativité, de finesse, de poésie et d'originalité.

Pour cet album une fois de plus les superlatifs sont de rigueur. On y suit une mère de famille fantastique de 120 enfants, comme l'indique le titre. Les garçons portent des prénoms en "in" (Antonin, Marcelin, Edulcorin...) et les filles en "ine" (Apollinarine, Robertine...), une sublime fleur les énumère tous En en page 11.
En plus de son quotidien bien chargé, Pétronille déjoue les pièges et écarte les dangers avec beaucoup de courage. Et beaucoup de douceur aussi.
Car pour moi c'est vraiment une infinie douceur qui émane de ce livre. Il s'ouvre dans la sérénité ("C'est le matin. Pétronille boit son thé au gruyère devant sa maison. [...] Il va faire beau.") Et s'achève dans la joie ("maintenant, c'est le soir et c'est la fête. [...] La nuit sera douce ".)
Il y a certes deux monstres, Cafouillon et le Sagoinfre, mais Pétronille trouve toujours une solution, redonne le sourire aux dolmens grâce à un jeu de mistigri et console une madeleine par un bisou anti-chagrin.
Une belle référence aux chansons enfantines "une souris verte" et "une poule sur un mur" donne le sourire, ainsi que le visuel, comme toujours si époustouflant qu'on ne sait où donner de la tête et découvre des détails à chaque lecture. Comment ne pas s'extasier devant le sublime rideau de pluie ou la fascinante forêt-bibliothèque...?
Un régal à tous points de vue.
Un classique.
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