de Claude Ponti
https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/chemin
Le chemin, dans ce coffret, est magique
Il y a une infinit. de combinaisons possibles : à toi de choisir la tienne et de construire ton propre chemin, à l'aide de cartes imprimées interchangeables. Un modèle de chemin accompagne les cartes, mais tu es libre de le suivre, ou pas. Et tu peux changer l'ordre des cartes autant de fois que tu le souhaites, pour imaginer une nouvelle histoire unique au monde comme toi !
Couché dans l'herbe verte, Blaise lit un livre sur Blaise pour voir si ce qu'on raconte sur lui est vrai et si, par hasard, il y a dedans, la recette des pommes d'amour qui feraient très joli sur les tables.
Jules déteste le Martabaff. Le Martabaff n’a qu’une seule idée dans sa tête : enfoncer les clous. Dès qu’il en voit un, il tape.
Le pire, c’est quand il pique sa crise. Là, il tape sur tout ce qui bouge. Il ne s’arrête que quand il a cloué tout le monde.
Personnellement, j’aurais rajouté « sur place » mais ce n’est que mon avis, c’est-à-dire…

Je me suis construit contre le héros qu'on m'imposait, enfant. Par exemple, vous me dites Le petit chose, et je vois un enfer noir comme la nuit, mais avec du brouillard qui serait noir ! Il faut ajouter Poil de carotte, La petite fille aux allumettes, Sans famille, et l'horreur des horreurs: Mateo Falcone... L'histoire d'un petit garçon en Corse qui rencontre un bandit qui s'est échappé. Les gendarmes arrivent et l'achètent en lui donnant une montre, pour qu'il le dénonce. Le père voit la montre et demande à son fils ce qui s'est passé, puis le tue, parce qu'il a trahi. Voilà le héros exemplaire que j'avais. C'était d'un sinistre... En face il y avait Le petit prince. Je déteste le Petit prince. Spécialement la séquence "Apprivoise-moi". C'est une leçon d'hypocrisie, de manipulation, qui reflète tellement la prise en main des adultes sur les enfants que dès le départ j'ai éprouvé de la haine pour ce truc qu'on me lisait assez souvent.
Télérama N° 3332 - novembre 2013
Dossier Les héros nous veulent-ils du bien ? - Salon du livre jeunesse de Montreuil
La plupart du temps, les Zertes zertillonnent. Ils courent, ils grimpent, s'empilent, s'effondrent, sautent et recommencent. Le reste du temps, ils font autre chose.
" La littérature de jeunesse est un échange d'âme à âme entre le plus intime du lecteur et le plus intime de la personne de l'auteur. "
Grand -mère est portée dans son berceau de voyage sur la branche d'été, jusqu'au bord de la nuit. Son nom de vie était Orée-d'Otone-La-Tisseuse-De-Contes.
Et puis elle s'envole entre les feuilles du ciel. Elle a l'air aussi légère qu'un soupir.
"Autour de la maison l'arbre sans fin dort encore. Il n'a pas de début, pas de fin. Au bout d'une branche, il y a toujours une autre branche et des feuilles, beaucoup de feuilles."
Cette nuit-là, Isée dort en plein sommeil profond, avec ses couettes, ses peluches et Tadoramour.
Une petite musique sort de son livre préféré, près de son fauteuil de lecture.
C'est la musique d'une chanson qu'elle connaît et qu'elle aime.
Cette fois, il y a dans les appartements des gens qui ne dorment pas.
" Vobrabravo ", dit une Rectova-Versovient, " toi et toit maison dehors dedans, savoir et ça voir, avant après pendant, prendre et comprendre, chemin chemine l'avenir se souvint et le passé fut tur, demain fait hier, hier fait demain. "
" Je n'ai pas tout compris..." dit Isée. Tadoramour répond :
" Moi, si, pas du tout, le contraire comme toi, la même chose pas pareille à la différence identique. "
"Les poussins emportent autant de chocolat qu'ils peuvent. Parce qu'il est impossible d'imaginer le château d'Anne Hiversère sans chocolat ce serait comme un gâteau au chocolat sans chocolat, ou une glace au chocolat sans chocolat, ou un chocolat chaud sans chocolat. D'ailleurs, du chocolat sans chocolat, ça n’existe pas.