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Critique de Coucal


La vitesse de lecture d'un livre est souvent un bon indice d'un livre (l'anglais à même un terme pour un livre qu'on ne peut lâcher : page turner) J'ai mis un peu de temps à comprendre pourquoi je tardais à achever « Losers nés ». Les ingrédients de base pour en faire un succès sont là : de nombreux personnages, assez finement décrits, une peinture accrocheuse de l'univers des petits boulots légaux et illégaux des rues new-yorkaises, une bonne dose d'humour…
Le héros, Roméo, jeune vendeur de livres d'occasion est sympathique quoiqu'un peu effacé et fleur bleue. Que manque-t-il pour que la mayonnaise prenne vraiment ? La reine Elizabeth Gerorge rappelle dans « Mes secrets d'écrivain » qu'il faut un conflit pour qu'un thriller fonctionne. Il ya bien en arrière plan lointain une bataille entre dealers de drogue mais les premiers morts – trois d'un coup tant qu'à faire – n'arrivent qu'à la page 149. A partir de là le livre décolle vraiment et on s'intéresse un peu plus aux amours de Roméo, aux déboires du parrain de quartier avec le chien de sa jeune maitresse et à Murrino flic atypique qui n'hésite pas à faire participer sa fille de six ans à l'interrogatoire d'un suspect. Au final « Losers nés » n'est pas un mauvais roman mais il ne laissera pas une trace indélébile dans les mémoires, à moins que je ne sois complètement passé à côté ce ce livre….
Lien : http://www.coucal.fr/2011/04..
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