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Hubert Galle (Traducteur)
EAN : 9782021030440
Seuil (28/04/2011)
3.13/5   24 notes
Résumé :

Roméo est rangé des voitures : il a renoncé à dealer pour le compte de Sean Withers, le caïd local,et se contente désormais de vendre des livres et des revues d’occasion en compagnie de sonnouveau patron, un ex-junkie nommé Vernon. De son petit bout de trottoir sur la 6e avenue, àNew York, Roméo voit beaucoup de choses… Et rêve un peu, par exemple à cette ravissante jeunefemme qui vient tous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Troisieme roman de cet auteur qui m'etait alors inconnu , la lecture de ce dernier m'a fortement donné l'envie de decouvrir ses deux p'tits freres !!

Les premiers chapitres ont vite donné le ton ! Une ecriture facile ( ne voulant pas dire simpliste , attention !! ) ponctuée de traits d'humour plutot bien amenés et je me suis tout de suite senti tres a l'aise , impliqué dans cette histoire qui , sans etre forcément novatrice dans le genre, m'a immediatement et positivement embarqué ( en meme temps , positivement pour un ecrivain Hollandais , enfin , j'me comprends...) . de plus , un gars clamant haut et fort s'inspirer énormément des freres Cohen a d'ores et deja toute mon attention !
Losers-nés , le bien nommé , c'est l'histoire d'une petite communauté , celle de la drogue . le boss , Sean Withers , est le type meme du gars qu'on sent pouvoir lacher prise a tout moment ! Etonnant de la part d'un gars vouant une reelle passion pour un thé... réputé pour ses vertus aphrodisiaques , un peu moins pour sa faculté a vous rendre dépendant et legerement atteint de schizophrenie paranoide sur les bords ! C'est lui qui dirige son petit monde de main de maitre . Une erreur , une seule et vous n'aurez pas l'occasion de la rééditer car ce petit artisan n'hesitera pas une seule seconde a palier a votre carence en fer , aidé en cela par son fidele ami : Beretta ! Pour faire tourner la boite , il est épaulé par Elizondo dit le Cubain , veritable souffre-douleur et conseiller-docteur es thé a ses heures perdues...Ses problemes , exceptée l'equipe de bras cassés sous ses ordres , se nomment Zebra , Troy Dexter et Murino ! Zebra n'est autre que le petit chien dont s'est entiché sa compagne Vivian , veritable cauchemar sur pattes a la vessie defaillante et au poil aventureux .
Troy , lui , représente le concurrent fraichement débarqué voulant devenir calife à la place du calife .
Quand a Murino , il est le flic tenace guettant la moindre erreur pour le faire tomber ! de quoi vous mettre sur les nerfs a coup sur !
Venons en maintenant a la dream-team , la creme de la creme dans le milieu de la drogue : Manuel , sous-fifre de Sean pour qui il livre ou revend , un caid a coté duquel un flamby passerait pour le leader charismatique du duo ( oups , pas de marques !! c'est pourquoi je m'empresserai de citer Danone , Paturages et Yoplait pour contrebalancer !) . Incapable de prendre une seule décision valable sans courir au désastre dans le cas contraire ! de plus , éminemment lucide sur sa relation affective ...pas de pognon , pas de nana...
Si tous ces personnages pretent a sourire par leur coté caricatural , deux d'entre eux sont véritablement attachant : Russell et Romeo .
Russell , frere ainé et protecteur de Romeo , bosse également pour Sean afin de subvenir aux besoins de sa petite famille , notamment son alcoolique de mere qui sans cette manne financiere se retrouverait illico presto a la rue et n'y ferait pas de vieux os..Un gars pas vraiment méchant qui a juste mal choisi son employeur..
Romeo , quand à lui , a décroché . Il s'est émancipé du "parrain" pour devenir vendeur de bouquins d'occases et s'enticher d'une de ses clientes , amour unilateral tournant a l'obsession !

Le point de départ de ce polar , c'est l'arrestation de Curtis Perlin , petite main de Sean , immediatement emprisonné et étendu pour le compte sur les ordres de ce dernier afin d'eviter toute fuite ( et je ne parle pas du chien , là ! ) compromettante ! Tout ce petit monde va gentiment perdre les pedales , rien ne va se passer comme prevu , une livraison finissant en bain de sang , un meurtre prémédité mais foiré dans les grandes largeurs , des retournements de veste , de situation...C'est un petage de plombs en regle qui va logiquement s'installer , que l'on va sentir venir , tout au long du bouquin , une longue mais inevitable montée en puissance de la parano , debouchant inexorablement sur une vengeance salvatrice mais totalement infondée ! Ce bouquin est un bouquin d'ambiance ! L'auteur a su , avec brio , instaurer un climat empreint de noirceur , de violence , mais toujours avec humour et c'est egalement cela l'autre force de ce livre , etre tragique tout en restant leger ! Chaque personnage est un tableau a lui tout seul . On est loin , ici , des Tontons Flingueurs ( Happy Birthday to youuuuu...) , mais l'auteur a su trouver un juste milieu entre drame et légereté sans jamais tomber dans l'exces !
Losers-nés , c'est l'histoire d'un puzzle sanguinolant , réalisé par Sean la tendresse , dont toutes les pieces s'imbriquent tant bien que mal mais qui , au final , ne ressemble en rien a la photo originale..
Vous prenez un soupçon de malentendu ,une grosse pincée de paranoia , vous secouez et vous obtenez cette tragi-comédie plutot bien enlevée !
Un grand merci a Babelio et aux éditions du Seuil pour m'avoir permis , dans le cadre du jury du polar , de decouvrir cet auteur talentueux .

De la Hollande , je connaissais les moulins , les tulipes , les fromages , les coffee shop (pas bieeeen..) , j'y rajouterai désormais Elvin Post !
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Ni roman, ni policier. Mais une musique, un Blues. le Blues de Washington Eights. le Blues des Eights.

A coups de crayon rapides et précis, naissent, vivent et meurent les notes de la mélopée des Roméo,Russell et Vernon, de Sean et Vivian, de Troy, Curtis ou Murino… Ce blues rendant familiers des personnages que, jamais, notre regard n'aurait croisé hormis l'annonce d'un fait divers lors de la messe de 20h.

Au risque de vous déplaire, il me faut dire mon admiration. Comment, sous la trame d'un polar noir, vous avez su glisser un conte métaphysique questionnant chacun sur sa relation aux autres ?

Peut-être est-ce votre vie que vous interrogez ainsi par l'intermédiaire de cette ribambelle de personnages interlopes mis en scène dans un road calami où chacun, aspirant à quelque bonne fortune, craignant de perdre quelques acquis fragiles, voit dans les autres les frontières invisibles de ses espoirs et de ses peurs.


Je vous crois, à 250 ans de distance, proche d'André Chénier qui décrivait les frontières invisibles avec fougue et talent* : “Qui ne sait être pauvre est né pour l'esclavage. Qu'il serve les grands, les flatte, les ménage. Qu'il plie, en approchant de ses superbes fronts, sa tête à la prière et son âme aux affronts, pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, enrichir à son tour quelques âmes serviles”.

Votre allégorie de Karen Summers et Roméo Weasley montre avec tendresse et rudesse comment chaque couche de la société se regarde sans se voir. Finalement seuls les flics, les assistantes sociales ou les hôpitaux créent des lieux de rencontre et d'opposition, de vie en fait, entre des mondes qui se découvrent très imparfaitement grâce à l'instrument ultime de la socialisation : la télévision et sa fille internet.

De l'histoire elle-même, bien servie par la belle traduction d'Hubert Galle, point de scénario alambiqué, juste un moment de déséquilibre créé par une décision (le meurtre de Curtis) et une guerre de territoire (le jeune Troy. Vos quelques charges sur la société vous honorent tant elles sont discrètes et bien exprimées. Sur Russel, récemment libéré de prison : il doit “apprendre à vivre avec des cons est, hélas!, essentiel pour une réinsertion réussie dans la société”ou sur la police devant faire son boulot alors que“depuis le 11 Septembre tout ce qui est inscrit au budget est inscrit à la lutte anti-terroriste, faudra apprendre à vivre avec la réalité- cette réalité où l'on sait exactement qui contrôle le trafic de drogue sans pouvoir y changer quoique ce soit. du moment qu'on cueille de temps en temps quelques gamins du coin de rue, un politicien pose en souriant pour la photo dans le journal avec quelques kilos de came devant lui, tout le monde est content.”


Je souhaite longue vie au Blues des Eights, à cette mélopée des temps modernes, à cette oeuvre écrite hors les standards de l'édition, avec le coeur et l'esprit, une oeuvre d'écrivain en somme.

Puis-je vous l'inspecteur Murino conclure ainsi :“De voir sa fille endormie le rendit mélancolique. Elle aussi un jour devrait cesser d'y croire. Elle lirait les journaux, apprendrait à connaître un monde qui n'avait rien de l'univers de Winnie l'ourson et de Bourriquet où elle faisait la loi d'une main ferme et tendre.”


*In Élégies (19) André Chénier (1762 – 1794)

Lectori Salutem, Pikkendorff
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Alors, de quoi qu'ça cause? Elvin Post est néerlandais mais point ici de moulin ou de tulipe. de la drogue oui. C'est même ce qui gère le petit monde de Losers nés. Nous sommes à NY et le jeune Roméo a troqué son boulot de guetteur pour un étal de revues et de livres d'occaz. Malheureusement, son frère Russel n'a pas eu cette chance et continue d'encaisser l'argent pour le compte de son patron Sean Withers. Roméo est un rêveur qui tombe amoureux d'une belle cliente riche, classe, stylée...tout ce qu'il n'est pas...

Attention, billet écrit sous l'influence de tisane aux plantes...

Quand je parle de série B, j'hésite entre le côté un peu péjoratif de l'histoire pas originale, sans ambition particulière et le côté libre, sans contrainte imposée, feel free quoi. Parce que Losers nés ne m'a pas fait une impression particulière. J'ai eu le sentiment de l'avoir déjà lu ou déjà vu. En fait, je regardais le film "Engrenage fatal" récemment et ça m'y a fait fortement penser, la noirceur et le tragique en plus (en ce qui concerne le film). Et en parlant de films, certains titres sont cités par çi par là comme Die Hard (bah, oui, Bruce Willis, là, c'est tout à fait dans le ton).

Et c'est l'auteur qui l'écrit :

"Ces écrivains ne tartinent que ce que le public veut lire, exactement comme les mecs du ciné à Hollywood. le garçon pauvre aime la fille riche et belle, d'abord il ne peut pas l'avoir mais en suite tout à coup ça marche car la fille riche craque pour sa personnalité...T'entends ça? Est ce qu'on peut imaginer une niaiserie plus énorme que celle là? Ici, on est dans la vraie vie, pas dans un de ces films."

Là, je dis "ah oui, quelle belle mise en abyme, 8 lettres, pas mieux"

L'histoire est donc basique, tout est dans mon résumé (enfin pas tout, je ne vais pas gâcher quand même le peu de rebondissements...).L'action se déroule comme un épisode de série B donc, pas de surprise, des meurtres, des bons sentiments, des personnages navrants, d'autres moins. Les personnages d'ailleurs sont ultra clichés jusqu'à la "poule de luxe" du caïd Sean Withers avec son petit chien (oh, surprise, pas de chihuahua mais un jack russel...) qui va raconter ses rêves dans un atelier et qui semble dépenser sans compter...Je vous épargnerais les autres personnages...que des losers (ah bon, j'étais prévenue dès le titre? pinaise, j'avions point fait le rapprochement...).

Pas vraiment d'éléments comiques si ce n'est le côté paranoïaque de Withers aiguisé par l'ingurgitation d'un thé aphrodisiaque qui le fait, entre autre, paniquer à la vue d'une mémé en fichu rouge ou affronter Zebra, le chien de sa compagne Vivian, même si nous sommes loin de l'attaque de Poufy dans Marie à tout prix (mais je m'égare vraiment...).

Ce que je reproche principalement à ce livre, ou peut être à son auteur, c'est d'avoir eu une idée, qui n'était pas originale, et de ne pas avoir su (ou ne pas avoir eu l'intention) d'aller au delà du cliché et d'en faire quelque chose de plus surprenant, dommage. Vite lu...vite lu (bah oui, j'ai bonne mémoire et même les livres que je n'aime pas trop, je m'en souviens plus lontemps que je le souhaite).

"Il ne s'agit pas de savoir qui a raison, il s'agit d'être raisonnable"
Bah tiens...

Merci à Babelio et aux Editions du Seuil

Lu dans le cadre du Jury Policiers Seuil 2011
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Losers-nés d'Elvin Post
Romeo Easley vend des revues d'occasion sur un trottoir new-yorkais: guetteur pour un patron de la drogue, Sean Withers, Il a découvert la lecture et a quitté son « emploi » pour aider Vernon Baxter un SDF qui est ainsi devenu son patron. Romeo est un grand romantique : il est tombé amoureux d'une cliente et ne rêve plus que de cet amour, pourtant impossible avec une femme blanche, belle, élégante, certainement riche.
Son frère Russell, lui, est resté fidèle à Withers et a continué à travailler pour lui comme encaisseur, après un séjour en prison. Quand un autre membre de la bande est arrêté par la police, puis assassiné en prison, la police soupçonne le chef du gang ; et l'inspecteur Murano se lance dans la traque, tandis que Romeo, garçon trop sensible, se sent coupable : il a répondu à une question apparemment innocente de Withers. Ajoutons à ces personnages Vivian, la compagne de Withers, Zebra le chien de la première que ne supporte pas le second, Elizondo, le garde du corps mexicain, et quelques autres…
Voilà le petit monde que fait vivre Elvin, auteur néerlandais qui s'essaie au roman noir à l'américaine. À mettre à son crédit, la sympathie avec laquelle il regarde vivre certains de ses personnages, ce petit monde des rues newyorkaises qui essaient de survivre en milieu hostile et que rafraîchit la candeur du sentimental Romeo qui puise dans Moby Dick et ses rêves d'amour un antidote à la violence, au sordide de son quotidien, représentés notamment par sa mère, alcoolique invétérée qui noie dans la boisson sa vie désespérante.
En face de ces « gentils », les méchants, en particulier Withers, sorti de ce milieu pour régner en maître et asservir ses anciens camarades de misère. Il tient le coup en buvant un thé supposé aphrodisiaque. Malgré la confrontation comique du gangster et du chien de sa compagne, ces personnages restent assez conventionnels.
Et, entre ces deux groupes, la cavalerie, en l'occurrence l'inspecteur Murano, qui tente d'assainir la rue malgré les bâtons que lui met dans les roues son chef avide de gloire télévisée avant tout.
C'est là que la bât blesse un peu : dans cette situation caricaturale, trop schématique et attendue. le roman aurait pu être une vraie tragédie ou une vraie comédie , elle reste un épisode de série policière un peu fouillée.
Une lecture agréable mais qui n'atteint ni les romans noirs des auteurs américains comme Ellroy, ni le ton sarcastique et cynique d'un Westlake.
Les auteurs européens sont-ils donc prêts à faire du vrai polar à l'américaine? la question reste posée.
J'ai lu ce roman dans le cadre du jury Babelio/Seuil policiers
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Première déception: l'auteur, néerlandais, a choisi de situer son roman à New-York. C'est son choix mais j'aurais aimé découvrir une ville des Pays-Bas et le tout aurait sûrement gagné en originalité. Car là, on se promène un peu dans un épisode de NYPD blue ou toute autre série policière made in USA. Et peut-être en moins bien même!
C'est sûr que le livre se lit très bien et très vite mais quel amoncellement de clichés, de caricatures! le jeune Roméo, ancien guetteur nouvellement reconverti en vendeur de livres d'occasion, est un doux rêveur un peu naïf. Son frère croit réussir en travaillant pour un trafiquant et son ambition n'a pour but que de venir en aide à sa mère faible et alcoolique femme de ménage molestée régulièrement par son patron.. le flic à lui tout seul accumule les clichés: de beaux yeux bleus, de la droiture et le désir profond d'arrêter le caïd local malgré sa hiérarchie. L'inspecteur Murino doit en plus composer avec le sentiment de culpabilité qu'il trimballe depuis qu'il a abattu un suspect. Mais la palme revient à Withers le caïd! Il roule un gros 4X4, porte des bijoux plutôt voyants et ne se sépare jamais de son bras droit, fidèle souffre-douleur prêt à tout supporter. Mais le tableau ne serait pas complet sans Vivian et son chien Zebra. Jolie poupée, a priori pas très fûtée, elle dépense sans compter, et sans se poser de questions, l'argent de la drogue en manteaux pour Zebra, en frais de vétérinaire et en fréquentant un atelier d'analyse des rêves. Je ne sais pas si c'est un parti pris de l'auteur d'avoir forcé le trait de la sorte mais dans ce cas il a mis en plein dans le mille. Ses personnages en sont presque ridicules, sans pour autant être drôles, et aucun n'est attachant, même pas le gentil Roméo.
En conclusion, je suis déçue par ce roman qui cumulent les défauts avec des personnages stéréotypés et sans consistance, une intrigue linéaire qui ne casse pas trois pattes à un canard et finalement un regrettable manque d'originalité.
Merci aux éditions Seuil et à Babelio.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
depuis le 11 Septembre tout ce qui est inscrit au budget est inscrit à la lutte anti-terroriste, faudra apprendre à vivre avec la réalité- cette réalité où l’on sait exactement qui contrôle le trafic de drogue sans pouvoir y changer quoique ce soit. Du moment qu’on cueille de temps en temps quelques gamins du coin de rue, un politicien pose en souriant pour la photo dans le journal avec quelques kilos de came devant lui, tout le monde est content.”
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Vern, tu veux que je te dises ? Ton gamin, là, avec tous ces bouquins qu'il lit, il est complètement à côté de ses pompes. Il a pas pigé que ces écrivains ne tartinent que ce que le public veut lire, exactement comme les mecs du ciné à Hollywood.
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Pour le boulot, Sean lui avait filé une Buick flambant neuve, et quand Russel passa prendre les frères Landsman,Alan- l'ainé des deux- demanda immédiatement à pouvoir la conduire. Russel répondit que pour lui, c'était au poil, à condition qu'il s'en tiennent à la vitesse maximale autorisée.
Ce qu'Alan faisait.
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apprendre à vivre avec des cons est, hélas!, essentiel pour une réinsertion réussie dans la société”
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Russell poussa un soupir de soulagement. Sean n'était pas aller trouver Romeo pour le remettre à la rue. Même s'il ne se l'avouait pas ouvertement, Russell était heureux que son frère ait trouvé une occupation légale quelques semaines plus tôt. Lui-même venait de tirer six mois et il savait parfaitement qu'il était impossible d'être dans le business sans se faire gauler au moins une fois […].
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