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Critique de Kergelen
Entre mystère, conjectures, symbolisme et analyses des interprétations diverses au fil du temps, L'affaire Arnolfini est un petit ouvrage passionnant, et plutôt convaincant à propos d'un très beau tableau de la première moitié du XVe siècle, connu sous le titre Les époux Arnolfini. La biographie de Jan van Eyck, son auteur, est lacunaire, ouverte à bien des spéculations.
Ce tableau étrange et fascinant a une histoire mouvementée et miraculeuse, tant il a survécu aux vicissitudes historiques traversées. Son interprétation a fait couler beaucoup d'encre, de la part de nombreux érudits, particulièrement depuis son acquisition par la National Gallery, à Londre, en 1843.
Les pistes sur lesquelles nous emmène Jean-Philippe Postel sont émouvantes, en ce qu'elles nous parlent aussi de vies possibles, d'un quotidien de personnes réelles, ou fictives, concentrées dans de tous petits détails : des chaussures, une chandelle, un miroir, un pâtenotre, un paysage à peine esquissé à travers une fenêtre.
La poésie symbolique joue sa partition, ce qui semble être, ce qui est caché, ce qui peut être ou non décrypté dans d'autres oeuvres de Jan van Eyck, et ce qui restera à jamais inconnu.
Une lecture qui transporte bien loin, dans le temps et dans l'espace, qui nous parle de nos vies, jamais tout à fait tangibles, jamais tout à fait mystérieuses, entre deux mondes.
Ce tableau étrange et fascinant a une histoire mouvementée et miraculeuse, tant il a survécu aux vicissitudes historiques traversées. Son interprétation a fait couler beaucoup d'encre, de la part de nombreux érudits, particulièrement depuis son acquisition par la National Gallery, à Londre, en 1843.
Les pistes sur lesquelles nous emmène Jean-Philippe Postel sont émouvantes, en ce qu'elles nous parlent aussi de vies possibles, d'un quotidien de personnes réelles, ou fictives, concentrées dans de tous petits détails : des chaussures, une chandelle, un miroir, un pâtenotre, un paysage à peine esquissé à travers une fenêtre.
La poésie symbolique joue sa partition, ce qui semble être, ce qui est caché, ce qui peut être ou non décrypté dans d'autres oeuvres de Jan van Eyck, et ce qui restera à jamais inconnu.
Une lecture qui transporte bien loin, dans le temps et dans l'espace, qui nous parle de nos vies, jamais tout à fait tangibles, jamais tout à fait mystérieuses, entre deux mondes.
