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Critique de Giraud_mm


Corentine Ledantec, 89 ans, est retrouvée assassinée, le crâne défoncé à coups de marteau, à son domicile de Ste-Marine, commune de Combrit, dans le Sud-Finistère. L'antenne de la PJ de Brest, et sa nouvelle cheffe Léanne Galji, fraichement mutée depuis les stups de Nice, sont chargées de l'enquête.
Rapidement, il apparaît que la victime, au caractère exécrable, faisait l'unanimité du quartier contre elle. Julien le Floch, petit-fils de la défunte, chômeur et toxicomane, devient vite le suspect idéal, mais quand la police vient l'interpeller dans son studio à Quimper, elle tombe sur une autre pointure, un trafiquant qui n'hésite pas à tirer sur les policiers...

Ancien policier lui-même, Pierre Pouchairet sait de quoi il parle. Les motivations des criminels sont souvent simples : la colère, la convoitise, ici la haine... Il enrobe cette simplicité dans un enchevêtrement d'intrigues (le meurtre de la vieille femme, les gitans qui commettent des larcins, le trafic d'armes et de drogues...) tout en restant réaliste. Cela lui permet de multiplier les rebondissements et de donner de la chair à son livre.
L'auteur sait également que la police est un milieu encore trop machiste. C'est sans doute pourquoi il a choisi de mettre en avant trois femmes : la légiste, la psy, ancienne des forces spéciales, une policière aux méthodes peu orthodoxes, et même une quatrième, la substitute du procureur qui décide de faire confiance aux trois précédentes. A quelques exceptions près, les hommes y sont pourtant traités avec bienveillance, notamment le jeune policier Isaac et le séduisant colonel de gendarmerie... Si l'on ajoute l'ambiguïté des relations entre les trois premières femmes, cela donne un petit sentiment d'irréalité.
Le roman est bien écrit. Il se lit avec facilité et ne manque pas de dynamisme.
Un bon polar régional dont on attend avec plaisir la suite, puisque tout laisse supposer qu'il y en aura une...


Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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