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Critique de Lucie16


La voix de l'auteur Jacques Poulin reste unique, peu importe qu'on plonge dans un livre récent ou un de ses désormais classiques. Lentement mais sûrement, parce que son écriture ne se laisse apprivoiser que si l'on accepte pendant quelques heures de vivre et respirer à un autre rythme, je fais le tour de son oeuvre. J'aime cette façon dont il dépeint Québec, l'Île d'Orléans, nous permet de rêver un instant à une vie qui, même si en apparence non spectaculaire, déborde d'instants prégnants.

En lisant L'homme de la Saskatchewan, son dernier opus, j'ai aussi réalisé que, mine de rien, Jacques Poulin est un militant, que la défense de la langue, d'une identité, d'une pensée indépendante, imprègnent de plus en plus ses pages. Il transmet une urgence de dire, de vivre, que l'on soit Québécois ou Métis, comme Isidore Dumont, le gardien de but dont le petit frère de Jack Waterman doit écrire l'« autobiographie », ce qui permet à Poulin de traiter de l'anglicisation du hockey (alors que le mythique Canadien vient de nommer un entraîneur anglophone...) mais aussi du Québec. Après tout, comme le prônait le titre de son précédent roman, L'anglais n'est pas une langue magique.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
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