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EAN : 9782760907133
Leméac (Editeur) (28/09/2011)
3.83/5   36 notes
Résumé :
Tous les lecteurs de Jacques Poulin se souviennent de la Grande Sauterelle, cette jeune Montagnaise aux longues jambes qui accompagnait Jack Waterman dans Volkswagen Blues. Restée à San Francisco après le départ de Jack, voilà qu’elle revient à Québec après un détour par la Saskatchewan, où elle est allée recueillir des informations pour lui. C’est que Jack Waterman a accepté d’écrire au noir « l’autobiographie » d’un jeune gardien de but, Isidore Dumont, natif de B... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Encore du très bon Jacques Poulin... décidément, cet auteur me plait beaucoup, beaucoup... et je ne me lasse pas de me laisser bercer par ses mots, ses personnages et ses histoires... Des thèmes récurrents, des décors qui restent (presque) toujours les mêmes, la compagnie de chats, de la poésie, de la tendresse, de l'amour, de l'amitié... Des histoires simples, mais pas simplettes... Bref, tout les ingrédients sont là pour nous faire décrocher un peu, et passer une superbe moment de lecture... Cette fois n'a pas fait exception. Une très belle lecture !
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J'ai appris que Jacques Poulin avait repris deux personnages de Wolkswagen Blues, Jack l'écrivain et la Grande Sauterelle, dans un autre roman. Sitôt vu, sitôt acheté et j'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur et sa sensibilité.

Jack s'est lancé dans l'écriture d'un roman personnel, mais le voilà en panne sèche. Faute de mieux, en attendant, il accepte d'écrire l'autobiographie d'un joueur de hockey, Isidore Dumont. Et voilà que l'inspiration revient. du coup, il refile à son petit frère, Francis, la charge de l'autobiographie.

C'est bien gentil, seulement Francis n'est pas écrivain, il ne sait pas comment s'y prendre et on ne peut pas dire que Jack lui soit d'un grand secours. Heureusement, la Grande Sauterelle arrive opportunément de San Francisco. Francis est ravi de faire sa connaissance et c'est elle qui va l'aider.

Il est beaucoup question d'écriture dans ce roman, mais aussi d'individus louches qui rôdent autour de Jack, de l'histoire des métis, comme le sont Isidore Dumont et la Grande Sauterelle, de la prédominance de l'anglais partout, ce qui contrarie fort Isidore, farouche défenseur du français. L'histoire s'invite avec son ancêtre, Gabriel Dumont, victime de la Milice Anglaise en Saskatchewan.

Comme d'habitude chez Jacques Poulin, rien n'est appuyé, les choses sont dites de manière ténue, avec une grande délicatesse et de la tendresse. Les chats sont toujours présents et savent se manifester. L'intrigue est moins prenante que celle de Wolkswagen Blues, c'est toutefois encore un excellent moment de lecture chez nos lointains cousins.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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La voix de l'auteur Jacques Poulin reste unique, peu importe qu'on plonge dans un livre récent ou un de ses désormais classiques. Lentement mais sûrement, parce que son écriture ne se laisse apprivoiser que si l'on accepte pendant quelques heures de vivre et respirer à un autre rythme, je fais le tour de son oeuvre. J'aime cette façon dont il dépeint Québec, l'Île d'Orléans, nous permet de rêver un instant à une vie qui, même si en apparence non spectaculaire, déborde d'instants prégnants.

En lisant L'homme de la Saskatchewan, son dernier opus, j'ai aussi réalisé que, mine de rien, Jacques Poulin est un militant, que la défense de la langue, d'une identité, d'une pensée indépendante, imprègnent de plus en plus ses pages. Il transmet une urgence de dire, de vivre, que l'on soit Québécois ou Métis, comme Isidore Dumont, le gardien de but dont le petit frère de Jack Waterman doit écrire l'« autobiographie », ce qui permet à Poulin de traiter de l'anglicisation du hockey (alors que le mythique Canadien vient de nommer un entraîneur anglophone...) mais aussi du Québec. Après tout, comme le prônait le titre de son précédent roman, L'anglais n'est pas une langue magique.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
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Très bonne intrigue avec quelques rebondissements et une progression qui nous prend dès la première page sans nous faire décrocher du livre. L'idée de l'histoire manquée est originale et romantique. le livre pose aussi de grands problèmes de société en offrant une nouvelle vision dans le conflit anglais-français au Canada.

--> J'ai adoré ! =D
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Ceux qui connaissent cet auteur et qui l'aiment ne seront pas déçus. On retrouve dans son dernier livre les éléments habituels : le décor de la ville de Québec, un auteur, des réflexions sur l'écriture, un chat et une intrigue accessoire (l'essentiel n'étant pas là).
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- L'écriture, ça ressemble souvent à du bricolage. [...] Un livre, surtout un roman, c'est comme un planeur qui vole dans le ciel. Parfois il trouve des courants ascendants qui l'aident à remonter, mais le pilote sait très bien que son appareil va finir par redescendre en tournoyant vers le sol.
- Tu veux dire que c'est toujours plus beau dans ta tête ?
- Oui. Écrire, c'est seulement une façon de rejoindre le terrain d'atterrissage. Alors si on a un peu de dignité, il faut le faire d'une manière originale. Comme personne ne l'a fait auparavant. [...|
- Est-ce que l'écriture te rend heureux ?
- Non, mais elle m'empêche d'être malheureux. C'est déjà beaucoup.
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Premièrement, tu dois te débarrasser de tous les mots qui ne sont pas indispensables. Les adverbes, les séries d’épithètes, c’est comme de la dentelle, alors tu les enlèves. Ensuite, si tu veux garder le lecteur éveillé, il faut varier la construction des phrases. Troisièmement, pour que ton texte fasse entendre de la musique, tu essaies d’évier les hiatus dans l’enchaînement des mots. Et puis, le lecteur doit respirer; il faut lui donner de l’air en multipliant les alinéas, les phrases courtes et sans verbes.
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C’est drôle à dire, mais je me sentais presque heureux. Chercher quelqu’un qu’on aime beaucoup, sans être pressé, il n’y a rien de plus réconfortant. Cette personne se trouve dans votre tête, elle est déjà avec vous, et plus le temps passe, plus vous devenez amoureux.
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C'est drôle à dire, mais je me sentais presque heureux. Chercher quelqu'un que l'on aime beaucoup, sans être pressé, il n'y a rien de plus réconfortant. Cette personne se trouve dans votre tête, elle est déjà avec vous, et plus le temps passe, plus vous devenez amoureux.
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- Est-ce que l’écriture te rend heureux ?
- Non, dit-il, mais elle m’empêche d’être malheureux. C’est déjà beaucoup.
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