AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ATOS


D'abord il y a l'écriture. le rythme. Et surtout le sens du rythme. Et puis il y a le tableau de chasse de Champion. Champion c'est un loup. « Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. », M. Hugo si tu m'entend... ….
Champion donc. Et Fabien, Fabien ? c'est un môme. Lucide, drôle, et pas que.
Le sens du rythme c'est la colère de Fabien qui se met à parler. Ou plutôt à écrire. Fabien n'y croit plus. Alors il se la raconte. Son histoire, leur histoire. Ou plus exactement, sa psy va lui demander de l'écrire. Juste pour ouvrir les portes, pour qu'il puisse voir un peu la gueule de sa colère, de son mal de vivre. Qu'il arrête la spirale infernale.
Pour qu'il comprenne,... et... de cahier en cahier, pour qu'on comprenne avec lui. C'est le chemin d'une résilience et l'illustration de ce que le trauma peut générer d'impact dans la tête, la sienne, celle des autres, dans tout ce qui tourne et parle autour de soi.
Comment ce qui est est enfoui dans la mémoire peut perforer, déformer, tordre les réalités qui nous entourent.
Alors Maria Pourchet c'est une très belle et percutante écriture (je n'emploierai pas le terme de style – le style a la particularité de se démoder très vite comme une longueur de jean ) , et c'est également l'intelligence d'une construction narrative mise au service de la belle littérature. de celle qui construit.
Astrid Shriqui Garain
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}