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Critique de Pitchoubinou


Western est le 7e roman de Maria Pourchet. C'est le premier que je lis. J'ai été attirée par le titre « Western » mais c'est un leurre. On n'est pas du tout dans le grand Ouest américain. L'héroïne, Aurore, est partie se réfugier dans la maison maternelle, dans le Sud-Ouest avec son fils. La rejoint Alexis Zagner, acteur à succès (au théâtre) qui vient de faire un coup médiatique en renonçant à son rôle de Dom Juan, au profit d'une actrice, soulignant l'écart salarial entre les acteurs et les actrices. Contre-coup médiatique, une de ses jeunes conquêtes se suicide, l'accusant de l'avoir manipulée, détruite.
Les thèmes évoqués sont très actuels : emprise, harcèlement, rôle des médias et des réseaux sociaux, sexe.
L'écriture est très parlée, crue, vulgaire parfois, et alterne avec des envolées lyriques, des références aux grands textes, on est dans le milieu culturel, théâtre, quand même ! L'autrice prend la parole à plusieurs reprises, elle dit « je », en particulier pour justifier le parallèle avec les codes du western (auquel je n'ai pas vraiment adhéré).
Même si ce roman n'avait finalement pas grand-chose pour me plaire, ni le sujet, ni l'écriture, j'ai quand même été tenue par une sorte de curiosité malsaine : je voulais savoir ce qu'il allait advenir de ce Dom Juan moderne. Mais j'ai abandonné au dernier tiers environ. Je n'ai donc pas le fin mot de l'histoire.
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