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Critique de paulmaugendre


Le football, c'est un jeu pratiqué par Vingt deux abrutis, sélectionnés qui plus est, suffisamment si peu sûrs d'eux-mêmes qu'ils s'entourent de remplaçants pour pallier leurs béances, et d'arbitres pour éviter les fautes.

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est J.-B. Pouy.

Surenchère : Ils n'étaient pas loin de penser que ce sport de dégénérés du bulbe était le pire marigot dans lequel le corps social pouvait être plongé.

Afin de mieux enfoncer le crampon, Pouy fait appel à certaines connaissances, philosophes émérites dont l'opinion ne peut être mise en doute et ayant pour nom Keelt, Malebranche, Wittgenstein et consorts. D'accord, c'est pour la bonne cause.

Spinoza, alias Julius Puech, se repose sur ses lauriers à Bombay. Mais lorsqu'il apprend qu'Hegel est de retour, il ne tergiverse pas et reprend du service. Là-bas à Paris et province, la baston règne, surtout autour des stades. Commandos primaires fanatiques.

On ne fera pas de dessins. Bottes mauves en lézard contre chaussures de foot. Balle au centre.

Pouy se fait plaisir ou plutôt fait plaisir à ses fans qui attendaient la confrontation bis entre spinozistes et hégéliens.

Plus qu'une histoire, mi-polar déglingué mi-SF allumée, avec le foot comme tête de Turc, ce roman joue finement le tacle, échappe au carton jaune et propose les prolongations.

Une récréation pour Jean-Bernard Pouy entre deux romans plus épais, et qui se lit le temps d'un match de football.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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