>
Critique de Marti94
Si vous avez envie de savoir ce qu'est un polar rock lisez "Feuque!" de Jean-Bernard Pouy, c'est du lourd.
Gisèle Manort est roadies. C'est elle qui conduit le camion Magirus et installe le matos pour la tournée de NFFF pour No Future For Fuck, un groupe de jeunes punks de Montluçon (Pouy rappelle que c'est la ville de Dunlop). Il ne faut pas lui en raconter car elle a du métier même si elle n'a qu'une dizaine d'années de plus que les garçons du groupe qui l'appellent mamie. Elle a des biscotos et aime les filles bien qu'elle aime surtout son travail.
Alors elle sent l'embrouille quand les jeunes hurleurs sur scène n'ont pas été payés après leur concert à Saint-Nazaire. Avec Zac, Klacos, Wingo et la jeune Stella groupie de passage, mamie prends la route pour régler les comptes avec Hugo dit Totor le producteur véreux. Et ça ne va pas rigoler... quoique qu'avec Jean-Bernard Pouy il y a toujours de l'humour.
Ce qui est bien dans ce polar rock n' roll ce sont les références musicales des années 70 (petit clin d'oeil à Richard Hell). On ressent bien le côté éphémère de certains groupes punks créés à l'occasion pour faire du bruit et hurler leur haine d'une société bloquée, sans futur, avec toute l'énergie de la jeunesse. Et puis, il y a ceux qui en ont profité pour s'en mettre plein les fouilles.
Gisèle Manort est roadies. C'est elle qui conduit le camion Magirus et installe le matos pour la tournée de NFFF pour No Future For Fuck, un groupe de jeunes punks de Montluçon (Pouy rappelle que c'est la ville de Dunlop). Il ne faut pas lui en raconter car elle a du métier même si elle n'a qu'une dizaine d'années de plus que les garçons du groupe qui l'appellent mamie. Elle a des biscotos et aime les filles bien qu'elle aime surtout son travail.
Alors elle sent l'embrouille quand les jeunes hurleurs sur scène n'ont pas été payés après leur concert à Saint-Nazaire. Avec Zac, Klacos, Wingo et la jeune Stella groupie de passage, mamie prends la route pour régler les comptes avec Hugo dit Totor le producteur véreux. Et ça ne va pas rigoler... quoique qu'avec Jean-Bernard Pouy il y a toujours de l'humour.
Ce qui est bien dans ce polar rock n' roll ce sont les références musicales des années 70 (petit clin d'oeil à Richard Hell). On ressent bien le côté éphémère de certains groupes punks créés à l'occasion pour faire du bruit et hurler leur haine d'une société bloquée, sans futur, avec toute l'énergie de la jeunesse. Et puis, il y a ceux qui en ont profité pour s'en mettre plein les fouilles.
