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Critique de Seraphita
Une perfide Jeanne d'Arc des temps modernes ; une mère éplorée à la recherche de son petit, tragiquement disparu ; un adolescent traumatisé qui se transforme en proie ; un fils en quête de son histoire notamment celle de ses parents, assassinés ; un mari qui cherche à comprendre les raisons du suicide de sa femme. Bref, au fil de ces intrigues, « Tout doit disparaître » et tout disparaîtra, en particulier l'innocence des êtres dans laquelle enfermait le mystère des disparitions.
« Tout doit disparaître » est une anthologie parue en 2015 dans la collection Série Noire, qui regroupe et réédite 5 romans noirs écrits par Jean-Bernard Pouy : « Nous avons brûlé une sainte » (1984), « La pêche aux anges » (1986), « L'homme à l'oreille croquée » (1987), « le cinéma de papa » (1989) et « RN 86 » (1998). L'ensemble est époustouflant d'un bout à l'autre, tant cette anthologie donne à voir l'inventivité, la créativité et l'originalité des intrigues : aucune ne se ressemble et pourtant, toutes ont en commun une noirceur dramatique, qu'un peu d'humour (caustique) vient adoucir ainsi qu'une plume poétique. On retrouve, d'une certaine manière, tout le talent d'un Pascal Garnier, un même regard tendre, à la fois proche et distancié, porté sur des êtres à la dérive, que le courant de la vie s'apprête à engloutir. Et pourtant, chacun des protagonistes malheureux accroche sa quête au moindre détail et, ce faisant, s'accroche à la vie, à la vérité qu'elle pourra lui apporter.
Voilà une très belle anthologie pour (re)découvrir l'éclectique talent de Jean-Bernard Pouy.
« Tout doit disparaître » est une anthologie parue en 2015 dans la collection Série Noire, qui regroupe et réédite 5 romans noirs écrits par Jean-Bernard Pouy : « Nous avons brûlé une sainte » (1984), « La pêche aux anges » (1986), « L'homme à l'oreille croquée » (1987), « le cinéma de papa » (1989) et « RN 86 » (1998). L'ensemble est époustouflant d'un bout à l'autre, tant cette anthologie donne à voir l'inventivité, la créativité et l'originalité des intrigues : aucune ne se ressemble et pourtant, toutes ont en commun une noirceur dramatique, qu'un peu d'humour (caustique) vient adoucir ainsi qu'une plume poétique. On retrouve, d'une certaine manière, tout le talent d'un Pascal Garnier, un même regard tendre, à la fois proche et distancié, porté sur des êtres à la dérive, que le courant de la vie s'apprête à engloutir. Et pourtant, chacun des protagonistes malheureux accroche sa quête au moindre détail et, ce faisant, s'accroche à la vie, à la vérité qu'elle pourra lui apporter.
Voilà une très belle anthologie pour (re)découvrir l'éclectique talent de Jean-Bernard Pouy.
