Lire ce roman de
Richard Powers, c'est tomber, c'est voler, c'est sourire souvent, avoir la boule au ventre plus souvent encore et puis finir par pleurer un bon coup parce que ça faisait longtemps qu'on avait besoin de le faire et qu'on ne se l'autorisait pas complètement. "Papa, tout marche à l'envers". Robin, son fils hypersensible, et sa mère avant lui nous permettent de mettre des mots (quel talent d"écriture et de narration!) sur ce que nous ressentons de plus en plus fort vis à vis de l'état déplorable de notre monde et de l'immobilisme sidérant des politiques. Mais il y a bien plus... beaucoup plus dans cette narration de l'infiniment petit à l'infiniment grand et vice et versa... Au final, l'univers mène la danse et nous dansons comme nous pouvons. "Un jour, nous réapprendrons à nous connecter à ce monde vivant, et l'immobilité sera comme un envol", finit par nous souhaiter le père de Robin, à moins que ce ne soit
Richard Powers... Un chef-d'oeuvre.
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